Sports

23e CAN de handball à Libreville (Gabon) du 17 au 27 janvier - (quarts de finale) Angola-Algérie : Sur un air de revanche

Publié par DKNews le 23-01-2018, 14h54 | 40
|

Algériens et Angolais se retrouveront mercredi à Libreville (15h00) à l’occasion des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2018 (CAN-2018) de handball, deux ans après leur confrontation en petite finale au Caire qui avait privé les Verts de Championnat du monde en France.

En terre égyptienne, le dernier mot était revenu aux Palancas Negras, nettement victorieux (24-19) du Sept national coaché alors par Salah Bouchekriou, lequel a échoué à se qualifier au Mondial après quatre présences de suite (sa dernière absence remontait à Allemagne-2007).

Mercredi, une autre paire de manches attend les deux équipes dont l’une d’elles devra quitter très tôt la compétition et se consoler avec les matchs de classement, un résultat autre que les demi-finales étant un retour en arrière pour le perdant.

La rencontre se déroulera dans un contexte particulier, marqué, d’un côté, par le doute qui ronge la sélection algérienne en raison de son retard dans la préparation et sa troisième place en poule derrière la Tunisie et le Gabon qui ne lui fait pas honneur au vu de son riche passé.

De l’autre côté, la certitude d’être une nation émergente de handball qui ne cesse de progresser au fil des années, dans l’ombre de l’équipe féminine, octuple championne d’Afrique entre 1998 et 2012, série record interrompue en 2014 à Alger par la Tunisie. «Nous aurions voulu mettre un but de plus pour gagner et éviter ainsi l’Angola en quarts de finale, ça n’a pas été le cas.

Malgré cela je pense que l’Algérie a une bonne équipe sur laquelle elle peut compter mercredi», a déclaré Riyad Chahbour à l’APS, après le nul face à la Tunisie (25-25) qui condamnait les Verts à la 3e place du groupe A.

L’Angola, un adversaire que les hommes de Sofiane Haïouani auraient pu éviter à ce tour de la compétition, mais la défaite surprise face au Gabon, pays organisateur (26-25) lors de la deuxième journée a chamboulé les plans de l’équipe nationale qui espérait un revers des Panthères face au Cameroun lundi soir pour leur souffler la seconde place et affronter ainsi le Maroc en quarts.

Finalement, les coéquipiers du capitaine Yannick-Milama Aubyang ont égalisé à cinq secondes de la fin du match (29-29) sur un jet des sept mètres, permettant au Gabon de terminer à une deuxième place que personne n’attendait, de l’aveu même du sélectionneur adjoint des Panthères, le Français Pablo Guilhem Morel.

Sur le terrain, Algériens et Angolais partiront à chances égales. Les premiers tenteront de compenser le manque de préparation par la «grinta», la fougue de sa classe biberon et l’expérience des Berriah, Berkous et Chahbour, les seconds s’appuieront sur des certitudes et l’espoir de récolter le fruit d’un travail de longue haleine. 


(Premier tour/Bilan) : L’Egypte comme prévu, le Gabon surprend

La phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations 2018 (CAN-2018) de handball a pris fin lundi soir à Libreville avec une seule surprise, celle du pays organisateur, le Gabon, qui a réussi à se qualifier en quarts de finale en terminant à la 2e place de son groupe.

Avant le début du tournoi, personne ne misait un kopeck sur cette qualification, de surcroît à la seconde place devant une équipe algérienne qui, malgré un retard dans la préparation, pensait à un facile passage en quarts de finale.

Il n’en fut rien et les Verts se sont inclinés face au Gabon lors de la 2e journée (26-25), hypothéquant à ce moment-là sérieusement leurs chances de terminer comme dauphins. «Contre le Gabon ça a été difficile au moment où certains s’attendaient à une promenade de santé. Notre seule erreur est que nous ne pensions pas un instant à la défaite», a reconnu l’ailier gauche algérien Riyad Chabour.

Mais les hommes de Jackson Richardson, que les adversaires accusent de bénéficier d'un coup de pouce des arbitres, ont démontré qu’ils avaient énormément progressé et qu’un travail de fond était en train d’être effectué par le staff technique et la Fédération gabonaise de handball, eux qui avaient terminé derniers de leur poule en 2016 au Caire avec un zéro pointé.

Ils ont pu compter aussi sur un public en délire qui n’hésite pas à envahir les tribunes du Palais des sports de la capitale gabonaise pour tirer vers le haut son équipe favorite, laquelle a failli néanmoins tout anéantir, n’était-ce le nul arraché in extremis face au Cameroun lundi soir (29-29).

Vice-championne d’Afrique en titre, la Tunisie a terminé en tête de la poule A mais a laissé transparaître quelques lacunes inquiétantes, notamment face à l’Algérie (25-25) quand elle s’est contentée du nul et était même menée de deux buts d’écart à la 55e minute (23-21).

La déception du groupe est venue du Cameroun, un habitué des quarts de finale mais qui n’ira pas au-delà du premier tour au Gabon. Critiqué par la presse de son pays après l’élimination, l’entraîneur camerounais Simon-Burchard Menguede a rétorqué qu’il avait réussi à débarrasser les Lions indomptables de l’étiquette d’équipe violente, lui permettant de jouer au handball au lieu du «hand boxe».

-Imperturbables Egyptiens-

Dans le groupe B, l’Egypte a, sans surprise, remporté ses quatre matchs du premier tour dont celui face à l’Angola (25-20), l’un des candidats au podium et adversaire de l’Algérie en quarts de finale.
«Autre chose que le titre sera un échec pour nous. Les choses sérieuses commenceront à partir des demi-finales. Comme toujours, il va falloir se méfier de la Tunisie et de l’Algérie, nos deux principaux concurrents», a indiqué à l’APS le handballeur du Zamalek, Yahia Mahmoud Khaled.

La logique a été respectée dans cette deuxième poule, l’Angola, en progression ces dernières années chez les messieurs, a signé trois victoires au premier tour face au Nigeria (29-16), au Maroc (32-21) et à la RD Congo (28-23) contre une seule défaite devant les Pharaons, terminant juste derrière ces derniers au classement.

Le Maroc, drivé par l’ancien international tunisien Sayed Ayari, a récolté quatre points de deux victoires et deux défaites, prenant la 3e place dans un groupe où les deux premiers tickets étaient promis aux Egyptiens et Angolais.

La dernière place qualificative au 2e tour est revenue à la RD Congo grâce à sa victoire devant son concurrent direct pour les quarts de finale, le Nigeria (28-21), dimanche lors de la 3e journée. Le premier tour archivé, les choses sérieuses vont commencer dès mercredi à l’occasion des quarts de finale où le moindre faux pas est synonyme de sortie du tournoi et d’élimination de la course au Championnat du monde 2019, prévu en Allemagne et au Danemark.

Des quarts de finale dominés par le choc entre l’Algérie et l’Angola, tandis que l’Egypte et la Tunisie vont évoluer sur du velours contre respectivement le Congo et la RD Congo. Le dernier match de ce tour étant Gabon-Maroc, pour permettre au pays organisateur de continuer de rêver d’atteindre pour la première fois de son histoire le dernier carré.

Avant le début du tournoi, le Gabon était une petite nation de la discipline, intégrant sur le tard la CAN. Son meilleur classement reste la 6e place obtenue lors de sa première participation en 2000 à Alger. 


Algérie : Chahbour : «La victoire était à notre portée face à la Tunisie»

L’ailier gauche algérien Riyad Chahbour a regretté le match nul (25-25) face à la Tunisie, dimanche à Libreville dans le cadre de la 4e journée de la Coupe d’Afrique des nations 2018 (CAN-2018) de handball, estimant que la victoire était «à la portée» de son équipe.

«La victoire était à notre portée, ce n’est pas la Tunisie forte qu’on avait l’habitude d’affronter par le passé. Nous avons tout donné, nous aurions voulu mettre un but de plus pour gagner et éviter ainsi l’Angola en quarts de finale, ça n’a pas été le cas. Malgré cela je pense que l’Algérie a une bonne équipe sur laquelle elle peut compter», a déclaré Chahbour à l’APS, au lendemain du match nul face aux Aigles de Carthage dans le groupe A.

Un «draw» qui ne devrait pas servir à grand-chose pour le classement des Algériens et qui aurait même pu être une défaite, n’était-ce l’égalisation de ce diable de Chahbour à la toute dernière seconde de la rencontre, dans un scénario qui rappelle son but ayant propulsé les Verts en finale de la CAN-2012 au Maroc aux dépens de l’Egypte (26-25).

«C’est la copie conforme du but face à l’Egypte en 2012. Je commence à m’y habituer», a-t-il plaisanté, tout sourire. Il est vrai que la Tunisie était plus proche de la victoire, mais les Algériens ont aussi mené de deux buts d’écart à la 55e minute (23-21), avant un «black-out» éclair qui aurait pu leur coûter ce point du nul, bon surtout pour le moral des troupes. «Il y a des joueurs qui ont joué presque la totalité des rencontres, ils sont fatigués. Ces deux jours de repos vont nous permettre de recharger les batteries avant les quarts de finale face à l’Angola», a ajouté le handballeur du GS Pétroliers (32 ans).

L’Angola, un adversaire que les Verts auraient pu éviter à ce tour avancé de la compétition, mais la défaite face au Gabon, pays organisateur (26-25) lors de la deuxième journée a chamboulé les plans de l’équipe nationale, obligée d’affronter son bourreau au Caire en 2016 en match de classement pour la 3e place, la privant de Championnat du monde.

«Contre le Gabon ça a été difficile au moment où certains s’attendaient à une promenade de santé. L’adversaire a bien entamé le match, ce qui a fait la différence. Notre seule erreur est que nous ne pensions pas un instant à la défaite. Personnellement, je pense aussi que l’arbitrage y est pour quelque chose», a estimé le frère cadet de l’ancien international Omar Chahbour. 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.