Monde

Yémen : Antonio Guterres appelle les parties à saisir la chance pour la paix

Publié par Dk News le 03-11-2018, 16h50 | 10
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Le Secrétaire général de l'ONU, Antóonio Guterres, a appelé vendredi les parties en conflit au Yémen au dialogue lors des consultations que faciliteront les Nations-Unies courant novembre, afin de surmonter les obstacles et à résoudre les différends qui subsistent.

«Il est temps d'agir» au Yémen, a déclaré M. Guterres lors d’un point de presse au siège de l’ONU à New York, se disant convaincu que « des signes d'espoir» voient le jour sur le plan politique. «Il est impératif que les parties yéménites s'engagent de bonne foi et sans conditions préalables avec mon Envoyé spécial, Martin Griffiths, pour parvenir à un règlement politique négocié en vue de mettre fin au conflit», a souligné le chef de l’ONU. 

M. Guterres s’est félicité des récentes annonces des parties yéménites à reprendre les consultations. « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maximiser les chances de succès», a-t-il dit. «Il y a maintenant une opportunité pour la paix au Yémen.

Cette vague d’élan doit être saisie». Selon le chef de l’ONU, la situation dans ce pays du sud-ouest de la péninsule arabique en conflit depuis plus de trois ans est la pire crise humanitaire au monde provoquée par l’homme.

Une «situation insupportable», qui a été aggravée ces derniers mois par l'escalade militaire et par la profonde et rapide crise économique. La semaine dernière, le Coordonnateur des secours d'urgence des Nations Unies, Mark Lowcock, a averti le Conseil de sécurité que le Yémen est plus proche de la famine que jamais. «Le Yémen est aujourd'hui au bord du précipice «, a prévenu M. Guterres.

Sur le terrain, l'ONU et ses partenaires nourrissent 8 millions de personnes. «Sur le plan humanitaire, la situation est désespérée.

Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que les conditions déjà pénibles ne se détériorent et ne deviennent la pire famine que nous ayons connue depuis des décennies», s’est-il alarmé. Sans action urgente, près de 14 millions de personnes, soit la moitié de la population, pourraient être à risque dans les mois à venir, a prévenu le Secrétaire général de l’ONU.

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