Editorial

La paix, toujours la paix

Publié par O. Larbi le 13-04-2014, 19h07 | 52
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L'ancien chef du gouvernement, ancien président de l'APN, ancien secrétaire général du parti du FLN a , sans protocole répondu à l'invitation de DK News et aux questions des journalistes. Sa longue expérience dans les rouages de l'Etat et du parti «le plus grand d'Algérie», lui permet de garder de la hauteur, de la mesure et de la précision dans ses répliques.

A la question de savoir si la compétition électorale qui connaîtra son épilogue dans les prochains jours avaient mis en relief la convergence des points de vue des candidats «la nécessaire stabilité, l'incontournable sécurité et la projection presque semblable dans l'avenir», l'orateur a mis en perspective le contexte international à nos frontières qui met les candidats devant cette impérieuse stabilité et , rappelant les années «noires», l'endettement, la baisse des ressources de l'Algérie suite à l'effondrement des prix des hydrocarbures, l'abandon des programmes de développement et le terrorisme qui a provoqué un exode rural sans précédent, il a marqué la nouvelle étape qu'a connue notre pays avec l'arrivée d'Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême :

Nous lui avons demandéde ramener la paix 
La concorde civile, la réconciliation nationale, le retour à une «vie normale», l'embellie de la hausse des prix des hydrocarbures, la présence de plus en plus audible de l'Algérie dans le monde ont permis aux Algériens de tourner la page de la violence pour écrire celle de son développement.

Est-ce que tout est parfait ? Non, bien sûr ! Est-ce que tout est fait ? Pas plus ! Mais la nation algérienne est debout et forte, malgré  ce que certains en pensent. En 10 ans, le chômage qui était de plus de 30% est ramené à moins de 10 %, pendant les périodes les plus difficiles, il y a eu 400000 jeunes Algériens qui grossissaient les rangs des chômeurs chaque année. Est-ce que le problème du chômage se pose encore ? Bien sûr, mais en des termes nouveaux : il y a des métiers qui manquent de main- d'œuvre. 

L'agriculture manque de bras : un exemple, parmi d'autres, les palmiers dattiers sont  fécondés par la main de l'homme ; cela coûte 800 dinars par palmier. En une journée, l'ouvrier pourrait  gagner 8 000 dinars ... dans les métiers du bâtiment, c'est la même chose. Ici et là, ce sont les travailleurs chinois qui occupent les postes.

«Aujourd'hui, les infrastructures sont un patrimoine national, mais le travail n'est pas fini, ne finira jamais tant qu'il ya des besoins qui évoluent. L'écolier a besoin d'aller au CEM, puis au lycée et à l'université, le diplômé aura un emploi, a besoin d'un logement pour se marier, etc. C'est pourquoi, Bouteflika est l'homme de la paix et l'Algérien aime la paix ; aujourd'hui et demain.

La jeunesse algérienne est la seule au monde à ne pas avoir de dettes.  Abdelaziz Belkhadem est convaincant quand il clame que l'argent des hydrocarbures a servi au développement, au progrès, à la stabilité et à la sécurité. Il frappe les imaginations en rappelant que les dettes contractées auprès des institutions financières internationales ont été payées avant leur terme, réduisant d'autant le service de la dette qui aurait pesé lourdement sur l'économie et l'avenir de l'Algérie.

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