La Conférence économique et sociale de la jeunesse aura été, une nouvelle fois, une opportunité pour les plus hautes autorités du pays de réaffirmer leur ferme volonté et engagement de conduire l'Algérie vers la modernité. Une ambition qui ne saurait se concrétiser sans une jeunesse responsable, ambitieuse et bien prise en charge.
C'est dans cette optique que la Conférence de deux jours s'est tenue car il s'agit de maintenir l'Algérie sur la bonne voie et poursuivre son arrimage vers le savoir, la connaissance et la modernité. Il s'agit aussi d'être à la hauteur des enjeux et des défis qui se posent à une Algérie, un pays disposant de tous les moyens humains et matériels à même de le hisser au rang des pays émergents.
En ce sens, les chancelleries européennes à Alger prévoient que l'Algérie deviendra à terme une puissance économique dans la région. Ces mêmes chancelleries ont considéré que l'Algérie dispose de ressources naturelles, en premier lieu les hydrocarbures lui assurant son développement. A ces richesses naturelles, s'ajoute un potentiel humain formé par les universités et les instituts algériens. Des potentialités bénéficiant de diplômes et de qualifications permettant à l'Algérie de mener à bien ses politiques et stratégies de développement.
Ce potentiel est enrichi par les nombreux partenariats contractés par l'Algérie avec des pays développés, ce qui permet aussi à sa jeunesse de mieux se former et se prendre en charge. A ce propos, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n'a pas manqué d'affirmer que l'Algérie reste confiante en l'avenir et s'apprête à entamer, dès 2015, l'édification d'une économie puissante et diversifiée avec comme socle une industrie florissante.
A l'évidence, c'est grâce à une jeunesse entreprenante et audacieuse que le pays pourra avancer et aller de l'avant. La nouvelle orientation pour la jeunesse algérienne tend en fait à préparer les générations futures à l'ère de l'après-pétrole, comme l'ont souligné les participants à la Conférence économique et sociale sur la jeunesse.
Les vecteurs de croissance et de développement que sont l'agriculture et le tourisme, en plus de l'industrie, devraient remplacer progressivement les hydrocarbures, lesquelles sont appelées à se tarir. En somme, cette Conférence est perçue comme un engagement pour l'avenir de la jeunesse algérienne et des générations montantes dans la mesure où elle a jeté les jalons d'une Algérie moderne qui comptera à l'avenir sur une richesse impérissable, à savoir sa jeunesse.