La ministre de l'éducation nationale Nouria Benghebrit était hier dans la wilaya de Tizi-Ouzou où elle s'est enquis des conditions de travail et de l'avancé des chantiers dans plusieurs établissements.
Plusieurs escales ont été au menu de sa tournée comme le CEM Mouloud Feraoun, le lycée Fatma N’soumeur, l'école primaire Saliha Outiki, le lycée de Boukhalfa, le lycée 20-Août et enfin le lycée sportif de la Nouvelle ville encore en chantier. Mais avant de revenir en ville, Nouria Benghebrit s'est rendue dans la commune de Tizi Rached, à 15 km du chef-lieu où elle a reçu un exposé du secteur, la wilaya s'en sort bien dans l'ensemble.
Les responsables feront savoir d'ailleurs que le taux d'occupation des classes à Tizi-Ouzou est inférieur aux autres wilayas, chose qui aide incontestablement les élèves à suivre leur cursus dans de bonnes conditions.
A son retour dans la ville des Genêts, la ministre a été interpellée par le représentant d'un syndicat des travailleurs du secteur au niveau du CEM Mouloud Feraoun qui lui a fait un exposé des problèmes rencontrés par les élèves et les travailleurs dans certains établissements.
La ministre reconnaîtra en effet des insuffisances et quelques responsables d'écoles qui devraient être sanctionnés mais elle rappellera également l'importance que les parents d'élèves et les élus s'impliquent dans la gestion. Pour clore sa visite, Nouria Benghebrit a tenu un point de presse au siège de la wilaya.
Devant la presse locale, la ministre a abordé toutes les questions qui agitent son secteur comme les grèves, les recrutements des enseignants mais aussi l'enseignement de tamazight.
Au sujet des grèves que connaît le secteur de l'éducation actuellement et ceux annoncés dans les jours qui viennent, Benghebrit a mis l'accent sur la nécessité du dialogue entre les partenaires sociaux et son département.
Chose qui ne l'empêchera cependant pas de réaffirmer sa décision d'appliquer la loi dans toute sa rigueur. Les enseignants et les travailleurs ont le droit de faire grève mais, rappellera-t-elle aussi, son département est en devoir d'appliquer la loi tout en jugeant que cet instabilité qui caractérise son secteur nuit au cursus scolaire des enfants.
Enfin, la ministre a rappelé la nécessité de passer à la phase de l'amélioration des programmes et non pas de tourner dans les problèmes socioprofessionnelles. Pour elle, le dialogue entre les partenaires sociaux suffit pour améliorer les conditions de travail étape par étape mais il est impératif que son département s'occupe de l'amélioration du système éducatif national.