Amar Saâdani sera à Tizi-Ouzou, samedi pour rencontrer les cadres et les militants de cette importante base historique du FLN.
Les cycles de formation démarrent le lundi 15 décembre animés par les membres du Comité central, les parlementaires et les universitaires cadres du parti du FLN ou proches de ses orientations.
Le chargé de la formation au sein du BP est le maître d’œuvre de ce programme. « Bendidaa est aidé par des membres du comité central ; le programme arrêté sera connu dans les prochains jours. »
Saïd Bouhadja se dit en accord avec les positions des responsables du FFS qui défendent leur démarche de rencontre pour le consensus national : «Ils disent qu’ils ne peuvent ignorer le pouvoir en place ni le poids réel du FLN dans la vie politique du pays. »
Le chargé de l’information au parti du FLN est un adepte du travail discret, sans tambour ni trompette : «Nous travaillons ; le travail organique n’intéresse pas les médias… »
Quel est le travail en cours à ce niveau ?
« Nous opérons les découpages territoriaux pour les nouvelles mouhafadhas. C’est très important de tenir compte du passé des régions concernées, l’histoire de la guerre de Libération nationale et les contours de l’organisation des kasmas, zones, etc. C’est donc un travail particulièrement délicat, mais formateur. Nous sommes donc en train d’agir au niveau des wilayas de l’Est : Jijel, Mila, Guelma étaient au programme. »
Quelle sera la prochaine phase?
« Elle sera encore plus délicate : trouver les cadres qui seront à la tête des mouhafadhas est essentiel, surtout que les militant de base, les adhérents et sympathisants attendent beaucoup de cette démarche qui répond à leurs attentes. »
Comment se fera la sélection ?
« Le vivier des cadres de la région est riche, ce qui rend le choix encore plus difficile. Toutefois, le BP et les membres du comité central recherchent les cadres ayant une bonne réputation, une période de militantisme appréciable, en contact avec la base militante, sachant travailler collectivement.
Ce profil est largement représenté au parti du FLN, ce qui rend la tâche plus délicate et passionnante.»
Saïd Bouhadja insiste :
«Nous nous concentrons sur la base militante, sur le parti réel. Après les réunions des cadres, des élus de la base communale et wilayale et des parlementaires, la campagne d’explication, de sensibilisation et de mobilisation bat son plein. Cela n’a rien de spectaculaire. »