Coopération

Partenariat stratégique UE/UA: Paix, sécurité et gouvernance au cœur de la réunion des MAE à Bruxelles

Publié par DK News le 25-01-2019, 17h16 | 14
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Les thématiques de la Paix, la Sécurité et la Gouvernance fondant le partenariat stratégique, conclu lors du Sommet d’Abidjan en novembre 2017, entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE), ont été examinées mardi, lors des travaux de la réunion ministérielle tenue à Bruxelles (Belgique).

Inscrite dans le cadre du suivi et de l’évaluation de l’état de mise en £uvre de la plateforme de ce partenariat stratégique, cette réunion à laquelle a pris part une délégation algérienne, conduite par le Secrétaire général du MAE, Noureddine Ayadi, a précisément procédé à l'examen trois thèmes majeurs qui fondent ce partenariat stratégique à savoir la «Paix, la Sécurité et la Gouvernance, l’investissement et l’intégration économique, et le renforcement du multilatéralisme».

Au cours de cette rencontre ministérielle, co-présidée par Federica Mogherini, et Richard Sezeibua, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, pays assurant la présidence en exercice de l’UA, M. Ayadi a notamment souligné l’importance particulière du choix des thèmes de cette rencontre, «tant l’Afrique et l’Europe constituent des espaces et des ensembles géographiques suffisamment forts, avec des atouts certains».

Des atouts, a-t-il souligné, qu’il convient de faire valoir ensemble, en vue de «surmonter les velléités de repli sur soi, de protectionnisme improductif et de populisme réducteur». Pour le Secrétaire général du MAE, le partenariat UA-UE s’impose également comme «une nécessité», au regard des défis complexes et multiformes qui nous interpellent communément, «notamment ceux liés à la menace terroriste, au crime organisé et à l’extrémisme violent, à la persistance des conflits armés, au sous-développement, aux flux migratoires, ainsi que les problèmes  liés aux changements climatiques».

Il a indiqué ainsi que, ce partenariat devrait nous permettre de «fédérer nos efforts, de renfoncer notre coordination pour faire face à ces défis», de même qu’il devrait nous permettre d’apporter «une contribution significative aux différents processus de réforme du système international», notamment celui des Nations unies, de façon à lui assurer davantage de «crédibilité à travers une représentation plus équitable de toutes les régions du monde, et notamment celle de l’Afrique».

M. Ayadi a plaidé, dans ce cadre, pour la nécessité «de replacer» la relation entre l’Afrique et l’Europe, dans «une vision et une approche rénovées qui tienne davantage compte des nouveaux paradigmes de coopération et de partenariat» que l’Afrique ambitionne définitivement de mettre en £uvre, dans la nouvelle plateforme du partenariat UA-UE, adoptée les chefs d’Etat et de gouvernement à Abidjan».

«En d’autres termes, les attentes de l’Afrique sont fortes et légitimes de voir son partenaire européen recentrer sa coopération vers davantage d’investissement, sous toutes ses formes, avec comme leitmotiv de l’accompagner dans ses efforts d’industrialisation et de transformation surplace des ressources immenses dont elle dispose», a-t-il plaidé.

«Il s’agit là, évidemment, avec le transfert de technologie, de connaissances et de savoir faire, de l’unique voie à suivre pour «permettre le renforcement effectif des capacités africaines pour la création de richesses et d’emplois qui fait jusque-là défaut, notamment au niveau de la jeunesse», a conclu le SG du MAE. Au terme de leurs travaux, les ministres africains et européens ont adopté un communiqué conjoint, à travers lequel, ils réitèrent «leur ferme volonté et leur plein engagement à œuvrer ensemble au renforcement et à la mise en œuvre effective des objectifs tracés dans la plateforme de Partenariat stratégique», adoptée lors du Sommet UA-UE d'Abidjan.

La réunion des MAE de l'UA et de l'UE, été particulièrement marquée par la participation, pour la première fois, à Bruxelles, siège de l’Institution européenne, d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), conduite par M. Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères.  

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