Pas moins de 1.973 projets, initiés dans le cadre de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) dans le secteur des services, ont été financés depuis 2004, année de la création de ce dispositif à Oran, a-t-on appris lundi du directeur de l’agence de la wilaya de la CNAC.
Sur 6.731 projets financés par les banques à Oran depuis 2004 à ce jour, le secteur des services occupe la première place du podium avec 1.973 projets avec, à la clef, la création de 3.946 postes d’emplois, a indiqué, à l’APS, Noureddine Sahraoui, qui met en avant, dans le cadre de ce dispositif, la promotion de l’investissement et la relance du secteur privé.
«L’impact sur l’emploi est satisfaisant dans le cadre de ce secteur d’activité qui a permis, depuis la mise en place de ce dispositif ayant contribué à la résorption du chômage, ainsi que la création de 11.428 emplois au niveau de la wilaya d’Oran», a-t-il ajouté.
Il s’agit de la création de très petites entreprises (TPE), à savoir l’ouverture de crèche, d’auto-écoles, de spécialités en médecine, vétérinaires, bureaux de comptabilité et conseils, centres d’appels et autres.
Le secteur du transport (marchandises et voyageurs), occupe la deuxième place, selon la cheffe de département des prestations de cet établissement public CNAC), Mme Hantaz, qui fait état d’un total cumulé jusqu’à fin 2018, de 2.641 projets financés et qui ont engendré plus de 2.750 emplois.
«Certes, le financement des projets dans ce créneau a été bloqué ces dernières années pour cause de saturation, notamment en ce qui concerne le matériel roulant, mais avec le dégel dès cette année, les activités de ce secteur vont redémarrer de plus belle avec un fort impact attendu en terme de création de postes d’emploi, en témoignent les demandes d’éligibilité au fonds dont nous disposons», a-t-il déclaré.
Le secteur de l’agriculture, qui a bénéficié d’un financement de 82 projets (banques, fonds de garantie et apports personnels des porteurs de projets, ...) depuis la création de la CNAC, commence à susciter de l’intérêt chez de jeunes qui sont arrivés, malgré les difficultés dont celle de l'accès â un terrain ou une étable pour l’élevage.
Une douzaine de 12 projets devant engendrer une trentaine d’emplois ont été financés en 2017, a-t-on fait savoir.
«Avec le relèvement de la dérogation d’âge à 55 ans pour les porteurs de projets ainsi que les nouvelles dispositions qui sont orientées vers la communauté à l’étranger et leur encouragement à transférer leur savoir faire en Algérie, les réponses aux attentes des universitaires, l’impact de la mise en place du dispositif ne sera que meilleur dans les années à venir, quelque soit la nature du projet», a souligné le directeur de l’agence d’Oran.
Toutefois, des difficultés subsistent pour de nombreux chômeurs-promoteurs qui n’arrivent pas à mobiliser un apport financier personnel estimé entre 1 et 2,5 pour cent du projet, a fait remarquer un porteur d’un projet dans la location de vélos.
Le contrat de location de locaux pour deux années renouvelables, document exigé après accord bancaire, constitue également une autre contrainte pour de nombreux porteurs de projets, a fait savoir la chargée du suivi des dossiers, Samira Mazouni.
