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Déclaration de politique générale : Ouyahia entame ses réponses aux interrogations des députés «Le peuple algérien choisira «souverainement» son Président le 18 avril prochain »

Publié par Dk News le 01-03-2019, 17h03 | 20
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a entamé jeudi ses réponses aux interrogations soulevées par les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors du débat autour de la Déclaration de politique générale du gouvernement.

M. Ouyahia répond aux députés lors d'une séance plénière présidée par le président de l'Assemblée, Mouad Bouchareb, en présence de membres du gouvernement.

Cette séance intervient après trois jours de débat qui ont été marqués par l'intervention des députés et clôturé par celle des présidents des groupes parlementaires.

La Déclaration de politique générale comprend six chapitres relatifs au bilan du gouvernement dans les différents secteurs.

Elle est accompagnée d'annexes résumant les résultats du quinquennat 2014-2018, mais aussi de la période allant de 1999 à 2018.

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a rejeté jeudi les tentatives d'exercer une quelconque tutelle sur le peuple algérien, qui choisira «souverainement» le 18 avril prochain son président de la République, réitérant son appel à la «vigilance» pour préserver ce qui a été réalisé au cours de ces 20 dernières années grâce à la stabilité dont a joui l'Algérie.

Dans ses réponses aux questions et observations des députés sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, M. Ouyahia a affirmé que «rien ne peut empêcher le peuple algérien de choisir souverainement le président de la République», insistant sur les garanties de «transparence» dans lesquelles se déroulera l'élection présidentielle.

Outre l'arsenal juridique mis en place et la Haute instance indépendante de surveillance des élections, le Premier ministre a annoncé que 400 observateurs étrangers (de l'Union africaine, de la Ligue des Etats arabes, de l'Organisation de la coopération islamique, de l'ONU et de l'UE) suivront le déroulement de cette élection.

Tout en soulignant que le droit de manifester est garanti par la Constitution et que chacun est libre de son opinion, M.Ouyahia a de nouveau appelé à la vigilance, relevant la caractère anonyme des appels à manifester et le fait que des «parties étrangères commencent à s'agiter».

Il a rappelé, dans ce contexte, les graves dérives auxquelles avait donné lieu pour la stabilité et la sécurité du pays la grève politique à laquelle avait appelé en 1991 l'ex-Front islamique du salut (FIS).

«L'opposition de certains à la candidature du président Bouteflika avait déjà commencé lorsqu'il avait brigué un troisième mandat» et n'a donc rien à voir avec son état de santé actuel, a indiqué M. Ouyahia, rappelant que le chef de l'Etat qui avait été victime d'un AVC en 2013 s'était porté candidat en 2014 et avait été plébiscité pour un nouveau mandat.

Le Premier ministre a appelé à mesurer le chemin parcouru ces 20 dernières années et à préserver les réalisations qui ont été accomplies, citant à titre d'exemple la relance de l'économie qui était sinistrée, l'éradication des bidons-viles et la construction de millions de logements.

C'est la préservation de ces réalisations, la nécessité de continuer à progresser et de combler les lacunes qui subsistent qui a amené le président Abdelaziz Bouteflika a s'engager, s'il est réélu, à convoquer une conférence nationale de consensus dont la vocation, a-t-il dit, est «non pas de servir le pouvoir mais l'Algérie».

La conférence débattra de toutes les questions «sans tabous», à l'exception des constantes nationales, et permettra d'opérer un «changement pacifique et consensuel» dans l'intérêt de l'Algérie, a-t-il soutenu, précisant qu'elle aboutira à la «mise en place d'un gouvernement national de coalition et un amendement radical de la Constitution ainsi qu'une meilleure vision pour servir l'Algérie».

Evoquant la politique économique du gouvernement, M. Ouyahia a affirmé que grâce à l'emprunt interne le gel a été levé sur 2.000 projets de développement en matière d'éducation, de santé et de ressources hydriques, soit un montant de 2.500 milliards de dinars.

Le Premier ministre a indiqué que le gouvernement a une «identité politique» et veille à la mise en úuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

«Le gouvernement a une mission qui consiste en la mise en úuvre du programme du président de la République. Il a aussi une identité politique. Les choses se passent ainsi en Algérie et dans d'autres pays du monde», a-t-il déclaré.

«Notre identité politique est que nous sommes le gouvernement du Président Bouteflika, avec nos différentes appartenances politiques, et nous sommes fiers de travailler sous la conduite du chef de l'Etat», a ajouté M. Ouyahia qui a affirmé vouloir transmettre un «message d'espoir» dans l'avenir.

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