Le président de l’Assemblée du peuple de Syrie, Hammouda Sabbagh, a examiné à Amman avec le président de la Chambre des députés irakienne, Mohamed al-Halboussi, les moyens de «réactiver» l’action parlementaire conjointe et la coopération parlementaire pour renforcer les relations bilatérales, a rapporté dimanche, l'agence de presse SANA.
S'exprimant en marge de la 29e session de l’Union parlementaire arabe, M. Sabbagh a indiqué que la Syrie et l’Irak «affrontent un ennemi commun qui est le terrorisme», affirmant que la Syrie «s’approche de sa victoire» dans sa bataille contre le terrorisme.
«La Syrie est capable de faire face à l’embargo et aux mesures économiques coercitives unilatérales imposés à elle», a-t-il assuré. De son côté, M. al-Halboussi a insisté sur l’importance d’unifier les positions à l’égard des questions communes, dont notamment celle relative à la lutte contre le terrorisme.
Le président de la Chambre des députés irakienne a également dit avoir «apprécié les efforts que la Syrie avait déployés pour accueillir les Irakiens lors de leur crise», mettant l’accent sur les relations étroites historiques existant entre les deux pays.
Une réintégration de Damas au sein de la Ligue arabe est désormais évoquée, au moment où le pays a repris sa place après avoir vaincu les groupes terroristes et réinstauré l'autorité de l'Etat sur son territoire. L'Irak par la voix de son chef de la diplomatie, Mohamed Ali al-Hakim, s'était exprimé en janvier dernier en faveur du retour de la Syrie dans les rangs de l'instance arabe, mettant en exergue l'importance de la victoire sur le terrorisme en Syrie, suspendue par la l'organisation panarabe fin 2011, quelques mois après le début de la crise dans ce pays.
«L'Irak soutient l'unité syrienne et son retour à son état naturel dans le monde et dans la région et son rétablissement au sein de la Ligue arabe», a-t-il déclaré.
A l'instar de l'Iraq, plusieurs pays arabes comme le Liban, et la Tunisie ont appelé à un retour des représentants du gouvernement syrien à la Ligue Arabe.
S'ajoutent, les Emirats arabes unis qui avaient rouvert en décembre dernier leur ambassade à Damas, après avoir coupé en 2012 leurs relations diplomatiques avec la Syrie, et également l'appel du secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit, à mettre fin aux ingérences internationales et régionales dans la crise syrienne.
Dans des communiqués repris par des médias, le Bahrein et la Jordanie avaient également affirmé la poursuite du travail de leurs ambassades à Damas.
Un consensus sur le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe semble se préciser davantage, soulignent les observateurs.
