Le gouvernement colombien a annoncé que 437.000 agents de sécurité, entre militaires et policiers, seront déployés dans les différentes régions du pays pour veiller à la sécurité et au bon déroulement des élections présidentielles de ce dimanche.
Selon le ministre de la défense, Juan Carlos Pinzon, 246.000 militaires et policiers seront déployés dans les bureaux de vote, ajoutant que ce chiffre dépasse de 100.000 le nombre d'effectifs déployés lors de la présidence de 2010. D'après le responsable gouvernemental colombien, les forces de l'ordre couvriront 99,52 pc des bureaux de vote, soulignant que les élections de dimanche se dérouleront dans un contexte +inédit+ marqué par l'annonce d'un cessez-le-feu par les guérillas des forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc9 et l'armée de libération nationale (ELN).
Près de 32,8 millions de Colombiens sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour élire le 41e président de la République, pour un mandat de quatre ans. Cinq candidats dont deux femmes briguent la magistrature suprême lors de cette élection historique, qui se tient dans un contexte très particulier marqué par la tenue de pourparlers de paix entre le gouvernement et les Farc.
Il s'agit de l'actuel chef de l'Etat sortant, Juan Manuel Santos, d'Oscar Ivan Zuluaga, candidat de l'Uribe Centre démocratique, de l'ex ministre de la Défense, Marta Lucia Ramirez, représentante du Parti conservateur, et des anciens maires de Bogota, Enrique Penialosa, de l'Alliance Verte, et Clara Lopez, candidate du Pôle démocratique et de l'Union patriotique, principaux partis de gauche. A en croire les sondages, aucun candidat n'emporterait l'élection au 1er tour. Un second tour devrait opposer le président sortant à M. Zuluaga.
