
Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a réitéré son souhait d'organiser, avant son départ en 2020, une rencontre entre les sélections française et algérienne, a-t-on appris mardi de source proche de la FFF.
La déclaration de Le Graët a été faite lors du vernissage, lundi soir, de l’exposition "Football et monde arabe, la révolution du ballon rond" à l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris qui débutera mercredi et durera jusqu'au 21 juillet. Il a qualifié de "rêve" d’assister à une telle rencontre en Algérie avant la fin de son mandat.
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a également exprimé le même voeu lors de la cérémonie, à laquelle a pris part l'ambassadeur d'Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, en présence du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, et de deux membres de la mythique équipe du FLN, Saïd Amara et Dahmane Defnoun. Le président de la FFF a déjà exprimé, par le passé, ce souhait. "Il est invraisemblable qu'on ne puisse pas organiser des matchs contre l'Algérie, connaissant nos liens historiques", avait-il indiqué à la presse française. Le 6 octobre 2001, les deux équipes s'étaient rencontrées au stade de France à Saint-Denis, mais le match avait été interrompu à la 76e minute après l'envahissement du terrain par des dizaines de supporters, alors que le score était de 4 buts à 1 en faveur de la sélection française.
Pour rappel, l'exposition de l'IMA porte un regard inédit sur l’histoire de onze moments mythiques qui ont marqué le football arabe, à travers des photographies, des conférences, des documentaires et la mise en place d’un terrain de football sur le parvis de l’IMA pour accueillir des mini-tournois. Un hommage particulier est rendu au football algérien à travers le parcours de l'équipe du FLN et de l'EN 82 pour sa contribution à faire évoluer le règlement de cette discipline suite au fameux match combiné entre l'Allemagne et l'Autriche afin de faire barrage à l'Algérie et de l'empêcher de se qualifier au second tour.