Un total de 60 investisseurs internationaux ont adopté les Principes de fonctionnement pour la gestion des impacts, un standard garantissant plus de transparence, de crédibilité et de discipline au marché d’investissement a annoncé, vendredi la Société financière internationale (IFC), filiale du Groupe de la Banque mondiale dédié au secteur privé.
Dans un communiqué diffusé à l'occasion des Réunions de printemps du Fonds monétaire international et du Groupe Banque mondiale, l’IFC indique que les organisations ayant adopté ces Principes détiennent un capital global d’investissement de 350 milliards de dollars qu’elles s’engagent à gérer de manière à assurer un impact positif sur la société en parallèle au retour sur investissement.
«Nous estimons qu’il y a désormais un potentiel pour démocratiser l’investissement d’impact», a affirmé le PDG de l’IFC, Philippe Le Houérou, cité dans le communiqué.
Dans un nouveau rapport intitulé «La création d’impact: la promesse de l’investissement d’impact», l’IFC estime que l’appétit des investisseurs pour l’investissement d’impact pourrait s’élever aujourd’hui à 26 trillions de dollars.
«Pour réaliser ce potentiel, l’investissement d’impact doit offrir aux investisseurs une base transparente à travers laquelle ils pourront investir leur argent pour atteindre des résultats positifs quantifiables pour la société en plus de profits financiers», explique l’IFC.
«Les Principes lancés aujourd’hui facilitent ce processus en générant de la clarté et de l’homogénéité», poursuit-on.
Membre du Groupe de la Banque mondiale, l'IFC est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en développement.
IFC utilise et mobilise ses produits et services, ainsi que ceux des autres institutions du Groupe, afin d’apporter des solutions de développement adaptées aux besoins de ses clients. Ses ressources financières, son expertise technique, son expérience mondiale et sa culture de l’innovation lui permettent d’aider ses partenaires à surmonter leurs difficultés financières, opérationnelles ou politiques.
