L’ASM Oran prépare sur fond de turbulences son match de la dernière chance dans la course au maintien en Ligue 2, lors de la réception de l’Amel Boussaâda dimanche au stade Habib-Bouakeul dans le cadre de la 29e et avant-dernière journée du championnat.
Le coach de l’ASMO, Salem Laoufi, n'a pu disposer de l’ensemble de ses joueurs lors des dernières séances d’entraînement précédant ce match à cause du refus de certains d’entre eux de reprendre le travail pour protester contre la non-régularisation de leur situation financière, a-t-on appris du club.
Ce problème a resurgi au mauvais moment, regrette-t-on de même source, d’autant que l’ASMO aura une belle opportunité pour assurer son maintien dès cette journée si elle remporte les trois points de la victoire.
Les joueurs oranais, qui avaient recouru à la grève il y a quelques semaines pour la même raison, espéraient bénéficier au moins des primes des dernières rencontres, en attendant de toucher leurs arriérés de salaires, sauf que la direction du club s’est montrée impuissante pour répondre à leurs doléances.
Cette situation fait craindre le pire dans les milieux de la deuxième formation phare de la ville après le MC Oran, car si par malheur l’équipe ne parvenait pas l’emporter dimanche, il lui sera difficile d’éviter la relégation lors de la dernière journée en rendant visite à l’US Biskra, un sérieux prétendant à la montée.
L’ASMO, 12e au classement avec 32 points, est sur une courbe ascendante depuis le retour du coach Salem Laoufi à la barre technique.
Sous la houlette de l’ex-entraîneur de l’USM El Harrach, les Vert et Blanc ont fait carton plein à domicile lors des quatre précédents matchs sur le terrain flambant neuf du stade Bouakeul.
Ils espèrent évidemment remporter leur dernière rencontre de la saison chez eux qui leur permettrait de se mettre définitivement à l’abri de toute mauvaise surprise lors de l'ultime journée d’un autre exercice des plus cauchemardesques pour le club et ses fans.
