La coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens, a annoncé le lancement d’une campagne internationale de soutien aux prisonniers palestiniens, et la libération des enfants dont la détention est qualifiée de «crime contre l’humanité».
A l'issue d'une conférence qui s’est tenue du 27 au 28 avril en Belgique, la coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens, a exhorté la communauté internationale, à renforcer tous les efforts pour la condamnation des violations israéliennes contre les prisonniers notamment les femmes et les enfants et de mettre fin à leurs souffrances par leur libération. Outre le respect de la loi internationale, les participants ont appelé dans un communiqué final relayé par l'agence palestinienne de presse, WAFA, à ce que les crimes israéliens soient exposés devant la Cour pénale Internationale (CPI), exigeant de faire pression sur l’occupation afin de «mettre fin à ses répressions et agressions sauvages contre les prisonniers».
Ils ont condamné, à l'occasion, la déduction des salaires des prisonniers, des recettes fiscales de l’Autorité Palestinienne, promettant d'exposer la cause des détenus palestiniens devant les instances internationales.
Plus de 50.000 arrestations ont été enregistrées parmi des enfants palestiniens mineurs depuis 1967, dont 16.655 depuis le début de l'Intifada Al-Aqsa en 2000, selon le responsable de l'unité des études et de la documentation de la commission des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens, Abdel-Nasser Farwaneh.
En 2018, un total de 908 enfants palestiniens âgés de moins de 18 ans ont été arrêtés par les forces d'occupation israélienne depuis le début de l'année jusqu'au mois d'octobre, avait dénoncé au mois de novembre dernier, le Club du prisonnier palestinien.
Selon des chiffres officiels communiqués début 2019, plus de 6.000 Palestiniens se trouvent actuellement dans des centres de détention israéliens, dont six (6) membres du Parlement, plus de cinquante (50) femmes et près de 270 mineurs.
La conférence tenue sous le thème «l’arrestation des enfants est un crime contre l’humanité», a vu la participation de vingt (20) pays européens, en plus de la communauté palestinienne installée aux Etats-Unis, des parlementaires, des avocats et des mouvements de solidarité, ainsi que la commission des affaires des prisonniers et le club du prisonnier palestinien.
La prochaine conférence dont la date n'a pas encore été communiquée, a été décidée sous le thème «les prisonniers malades dans les prisons de l’occupation».
