Les électeurs sud-africains ont commencé mercredi à voter pour élire leurs représentants à l’Assemblée Nationale (parlement), ainsi qu’aux assemblées provinciales des neuf provinces du pays.
Quelque 26.736,803 électeurs devront choisir leurs représentants pour les 400 sièges de la chambre basse du parlement bicaméral, dite assemblée nationale.
Cette dernière procèdera peu après son élection à celle du président de l’Afrique du Sud, élu au scrutin indirect pour cinq ans. «Les 22.924 bureaux de vote du pays sont tous prêts à ouvrir leurs portes, à 7 heures, pour accueillir les électeurs», avait précédemment déclaré la porte-parole de la Commission électorale indépendante (IEC) du pays, Kate Bapela.
Au total, 48 partis politiques sont en lice, dont le parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), qui malgré les deux mandats de son ex-président Jacob Zuma marqués par des scandales de corruption, reste en bonne position pour conserver sa majorité au Parlement.
Le président sortant Cyril Ramaphosa, également chef de l'ANC, est candidat à sa réélection.
La Constitution sud-africaine limite à deux, le mandat du président. La chambre basse du parlement bicaméral de l’Afrique du Sud, dite assemblée nationale, est composée de 400 sièges pourvus tous les cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal. Les enquêtes d'opinion promettent au parti du défunt leader Nelson Mandela de conserver une majorité absolue des sièges à l'Assemblée nationale, synonyme de nouveau mandat à la présidence pour M. Ramaphosa. Depuis qu'il a pris la tête du parti et du pays il y a un peu plus d'un an, le président sortant, 66 ans, promet d'éradiquer la corruption et de relancer l'économie. Dans son dernier communiqué relatif aux préparatifs des élections, l'IEC a fait savoir que «les Services de la police sud-africaine (SAPS) restent en état d'alerte maximale dans les zones à haut risque afin d'éviter que les élections ne soient perturbées».
Il s'agit des sixièmes élections multiraciales dans le pays depuis l'avènement de la démocratie et la fin de l’apartheid en 1994.
«J'attendais ça depuis longtemps.
C'est la première fois que je vote, je suis très heureuse», a déclaré Lala Rosetta Ramaoka, 21 ans,citée par des médias.
Les premiers résultats du scrutin sont attendus jeudi.
