Economie

FAO : le coût mondial des importations alimentaires appelé à baisser de 2,5% en 2019

Publié par Dknews le 10-05-2019, 16h50 | 4
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Le coût mondial des importations alimentaires est appelé à baisser de 2,5 % face à des stocks abondants, a indiqué jeudi l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un communiqué publié sur son site web.

"Selon un nouveau rapport de l'ONU, le coût mondial des importations alimentaires est appelé à baisser en 2019 mais les pays les plus pauvres et les plus vulnérables n'en seront pas les premiers bénéficiaires", souligne la même source.

En effet, le dernier rapport de la FAO sur les perspectives alimentaires prévoit une baisse des importations alimentaires mondiales pour atteindre les 1.472 trillions de dollars en 2019.

Selon le document, les pays développés seront principalement ceux à profiter de la baisse des prix, tandis que le coût des importations pour l'Afrique subsaharienne devrait augmenter.

De plus, alors que la baisse du coût unitaire des importations alimentaires suggère que davantage de nourriture pourrait être achetée pour la même somme d'argent, ce gain se voit annulé dans presque tous les pays à faible revenu et à déficit vivrier dont les monnaies se retrouvent affaiblies face au dollar, monnaie principalement utilisée lors des transactions commerciales internationales.

Le café, le thé, le cacao et les épices représentent près de la moitié de la baisse prévue, tandis que le coût du sucre et des céréales - et ce, malgré la baisse des prix des céréales - est resté globalement inchangé.

"La bonne nouvelle pour les pays vulnérables est que le coût des huiles végétales, qui sont des produits importants pour ces pays en ce qui concerne les importations, devrait connaître une baisse", affirme la FAO.

Publié deux fois par an, le rapport de la FAO sur les Perspectives alimentaires évalue les tendances liées au marché et à la production pour plusieurs produits dont les céréales, le poisson, le sucre, les huiles, le lait et la viande.

La dernière édition propose également les premières prévisions de la FAO sur l'offre et la demande pour la saison 2019-2020, avec des évaluations détaillées des perspectives de marchés pour le blé, le maïs, le riz, le poisson, la viande, les produits laitiers, le sucre et d'autres types d'huiles végétales.

Le rapport propose également des informations actualisées sur les changements liés à la production alimentaire et au commerce mondial.

Parmi ces derniers, l'Inde et la Russie confirment leurs places - récemment acquises - de principaux pays, respectivement producteurs de sucre et exportateurs de blé, passant ainsi devant le Brésil et les Etats-Unis.

A noter également la rapide émergence du Brésil en tant que deuxième plus grand exportateur de maïs, avec une part de marché mondial qui est passée de moins de 1 % il y a une décennie à plus de 25 % aujourd'hui.

Par ailleurs, le rapport prévoit une baisse de 3,4 % de la production des pêches de capture en 2019.

A cela devrait s'ajouter une baisse de la quantité d'anchois et de petits pélagiques, tels que les maquereaux ou encore les cabillauds sauvages et les goberges.

La production aquacole devrait se développer en 2019, permettant ainsi de stabiliser la consommation totale de poisson, mais la dynamique pourrait évoluer en raison du resserrement des marchés pour le saumon, les bivalves, les crevettes d'élevage, les bars et les dorades.

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