Environ 60 personnes ont été blessées, dont trois grièvement, lors des manifestations qui ont eu lieu dans le centre de Hong Kong après l'intervention des forces de l’ordre pour déloger les manifestants qui ont occupé le bâtiment du parlement.
Les manifestations ont éclaté lundi qui marquait le 22e anniversaire du transfert de l'ancienne colonie britannique à la Chine. Selon la police, 15 membres des forces de l’ordre ont été hospitalisés après l’intervention. Lors d'une conférence de presse tenue mardi matin, la cheffe du gouvernement de Hong Kong, Carrie Lam a condamné l'assaut du bâtiment du parlement et s'est engagée à «poursuivre les auteurs présumés d'actes illégaux et enfreignant la loi».
Pour sa part, le président du Conseil législatif, Andrew Leung a déclaré que l’hémicycle sera fermé pendant au moins deux semaines.
Le siège du gouvernement adjacent a également été fermé pendant une journée.
Quelque 550.000 personnes ont manifesté pour exiger le retrait complet d'un projet de loi sur l'extradition qui pourrait faciliter le transfert de fugitifs vers la Chine continentale.
Le gouvernement de Hong Kong a déclaré que les travaux sur le projet de loi avaient été suspendus.
Par ailleurs, le gouvernement chinois, par l'intermédiaire de son bureau de liaison à Hong Kong, a exprimé son «choc, son indignation et sa forte condamnation» à la suite de la violente prise du Conseil législatif par les manifestants, affirmant que les occupants «avait violé l'état de droit et gravement compromis la stabilité sociale».
