Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Redouane Khelif a affirmé, samedi à Blida, que son parti veut aller à une élection présidentielle "transparente et intègre" en vue de dépasser la crise que traverse le pays.
"Nous soutenons une solution politique dans un cadre légal et constitutionnel en vue d'éviter tout éventuel glissement, et ce en participant à des élections pour choisir un président, par la voie des urnes", a déclaré M. Khelif dans son intervention à la première session du Conseil national de sa formation politique.
Il a insisté, à ce titre, sur l’impératif de l’égalité des chances entre tous les candidats à ce scrutin, en vue, a-t-il dit, de "l'élection d’un représentant jouissant d’une légitimité le rendant apte à prendre d’importantes décisions, durant les prochaines étapes aux fins d’assurer la stabilité socioéconomique, faire entendre la voix de l’Algérie à l’international, et s’orienter vers l’investissement hors hydrocarbures", a-t-il soutenu.
S’agissant de la position du Front national pour la justice sociale vis à vis des candidats à ces él ections du 12 décembre prochain, M. Khelif a assuré que son parti "se tient, à ce jour, à égale distance de tous les candidats à ce scrutin présidentiel".
Sur un autre volet, le chef de file du FNJS s’est félicité du "pacifisme" du Hirak populaire, et du "rationalisme dont ont fait preuve les institutions à son égard, à leur tête l’Institution militaire".
Il a estimé à cet égard, que l'institution militaire "ne doit pas être impliquée davantage dans les affaires politiques, afin de préserver sa bonne réputation", appelant, par là, "à l’accélération de l’élection d’un président pour prendre en charge les affaires politiques du pays".
Redouane Khelif a, par ailleurs, plaidé pour "une meilleure cohésion et union entre les citoyens, en vue de préserver l’unité de l’Algérie, qui a toujours fait preuve de son soutien à la Sécurité au plan régional".
