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5ème jour de la campagne électorale

Publié par Dknews le 22-11-2019, 18h09 | 13
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Benflis à Tiaret et Biskra

Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis a insisté, jeudi à Tiaret, sur la nécessité de «rompre avec les anciennes pratiques et méthodes nuisibles aux institutions de l'Etat et l’urgence d’opérer «une rupture avec les anciennes pratiques nuisibles aux institutions de l'Etat», à condition de «consacrer la bonne gouvernance» dans la gestion et définir les prérogatives des différentes instances.

 

 ‘’En finir avec les vieilles pratiques néfastes’’

Fustigeant les anciennes méthodes de gestion, qui selon lui, «ont consacré le népotisme et la centralisation des décisions», il a présenté, dans ce cadre, une proposition de «loi qui protège les walis contre les ordres émanant d'en haut et fixe leurs prérogatives » et promis de travailler pour «l'instauration de la justice, en tant que base de toute gouvernance».

Le candidat a mis en avant l'importance de la réforme du système de santé, notamment dans les régions internes et enclavées des Hauts Plateaux et du Sud, soulignant que la Santé constituait, dans son programme, «un secteur pivot à développer avec l'implication de tous ses acteurs».

En matière de chômage, il a évoqué le «rôle des entreprises économiques en matière de recrutement et d'emploi, à travers l'établissement d'un climat d'affaires favorable à l'investissement et la relance du marché de travail».

Il a mis l'accent, en outre, sur l'impératif «renforcement du front interne sur la base de la confiance placée dans les institutions de l'Etat, l'unité entre le peuple algérien et son armée et la préservation de l'Etat national», exprimant son appréhension de la «vulnérabilité» de ce front, si le pays demeure sans président de la République pour une «longue durée».

 

 ‘’Pour une réforme de l’éducation nationale’’

Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis s'est engagé, jeudi à Biskra, à procéder à la réforme du système éducatif à travers «sa modernisation et son développement» et à «procéder à la réforme du système éducatif à travers sa modernisation, son développement et sa numérisation, tout en réhabilitant la famille éducative».

Il propose «d'élargir l'enseignement préparatoire, d'ajouter une année d'étude à cette phase d'enseignement, d'éliminer le phénomène de surcharge des classes, de moderniser l'enseignement secondaire, d'évaluer l'expérience du LMD dans l'enseignement supérieur et veiller à le développer en impliquant les spécialistes».

 

 ‘’Seul le dialogue aide à avancer’’

S'adressant aux opposants à la tenue de la Présidentielle, M. Benflis a affirmé que «ces derniers ont le droit de boycotter l'élection mais doivent aussi respecter l'opinion de l'autre», ajoutant qu'il croit en l'opinion de l'autre et l'admette «sans exclusive ou fermeture de portes».

Le candidat à la présidentielle a promis, s'il était élu , d'ouvrir le débat avec tous les courants de la scène politique d'une part et de «dynamiser la diplomatie algérienne et de consolider ses relations avec les autres Etats», d'autre part.

 

 Bengrina à Relizane et Tiaret

Le candidat à la présidentielle du 12 décembre 2019, Abdelkader Bengrina s'est engagé depuis Relizane à faire face à ceux qui veulent attenter à la sécurité de l'Algérie, mettant en garde contre d'«horribles plans» visant la déstabilisation du pays.

«Nous ne pouvons retourner aux années 90, ni accepter un scénario similaire à ceux de la Libye et de la Syrie», a affirmé M. Bengrina, lors d'un meeting populaire, animé à la maison de la culture de la ville de Relizane, dans le cadre de la campagne électorale, en s'engageant «à dénoncer les parties tendancieuses impliquées dans le projet de report et du maintien du statu-quo».

 

 ‘’Préserver la Constitution et les Constantes de la Nation’’

Pour le candidat du Mouvement El-Bina, «notre bataille aujourd'hui consiste à s'affranchir de la dépendance étrangère et à lutter contre toute manipulation de la Constitution et des constantes de la Nation».

«Ni manque de conscience, ni règlements de compte ou adhésion à des projets suspects» ne sont tolérés, a-t-il estimé. «Nous n'avons fait acte d'allégeance à personne.

Notre unique allégeance est à notre patrie et au peuple, et nous ne tolérerons aucune atteinte à la sécurité et à la stabilité de l'Algérie», a-t-il soutenu.

Réaffirmant «son respect des principes et des opinions des Algériens, toutes obédiences confondues, concernant l'élection présidentielle», M. Bengrina a appelé à «barrer la route aux ennemis du pays, parmi les pourvoyeurs de la bande et ses relais».

 

 ‘’Pour la récupération de l’argent détourné’’

Depuis Tiaret, le candidat s’est engagé à oeuvrer à «la récupération des fonds détournés vers l'étranger», par les Individus impliqués dans la corruption, et à «la préservation de leurs entreprises en vue de protéger les emplois».

Pour lui, «la dissolution des entreprises nationales et leur attribution aux privés après le licenciement de leurs travailleurs étaient la source même de la corruption», affirmant que cette politique conduit à l'échec de l'Etat.

A ce propos, il a promis d'oeuvrer, s'il était élu président de la République, au maintien des entreprises dont les propriétaires sont impliqués dans des affaires de corruption, afin d'éviter le chômage à leurs travailleurs, ajoutant que «si leur culpabilité est prouvée pour corruption, j'£uvrerai à la récupération des fonds qu'ils ont détourné vers l'étrange».

Affirmant être «le candidat du peuple», Bengrina a clamé «je ne suis ni le candidat de l'Armée ni celui du Hirak, mais je fait partie de ceux qui sont sortis lors du Hirak», avant de promettre la satisfaction des revendications (du Hirak) «dès le 13 décembre prochain», s'il était élu président de la République.

«Je suis le candidat de la nouvelle génération et j'aspire à l'édification d'une Algérie nouvelle sans renoncer pour autant à notre authenticité» (...), a-t-il soutenu avant de poursuivre «nous n'avons de conflits avec aucune partie, nous sommes un seul peuple avec la même religion et langue et nous avons un seul pays, voulu par nos Chouhada».

Par ailleurs, M. Bengrina a accusé des parties, sans les nommer, de vouloir ternir sa réputation en l'accusant de corruption, promettant de répondre en dévoilant de lourds dossiers.

Il a déclaré, à ce propos, «je n'ai jamais fait partie de la bande et ma probité est connue de tous».

Lors du meeting, le président du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi, a apporté le soutien de sa formation politique à M. Bengrina qui est a-t-il dit «l'homme de l'étape à venir».

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