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Presse: mise en avant du rejet des candidats à la présidentielle de l'ingérence étrangère

Publié par Dknews le 24-11-2019, 17h59 | 2
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Des quotidiens de la presse nationale paraissant dimanche ont mis en avant le rejet des candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain de toute ingérence étrangère dans les affaires algériennes, alors que d'autres titres ont relevé les difficultés des candidats pour convaincre après sept jours de campagne.

Le quotidien Horizons a souligné dans un éditorial "l'urgence d'un front uni", soulignant que "les faiseurs de la fitna, infiltrés dans le mouvement citoyen et attachés vainement à dérouter le processus électoral, ne passeront pas".

Le quotidien a estimé que "l'Etat-nation, qui tire son essence du ‘creuset novembrien’, résistera aux assauts des nostalgiques de l'éden perdu et de leurs affidés", relevant que l' "Algérie du changement dérange, car elle est porteuse de valeurs civilisationnelles sacrifiées ailleurs sur l'autel des intérêts commerciaux".

Le journal Echourouk a indiqué, pour sa part, dans sa "Une": "ne vous ingérez pas dans nos affaires, l'Algérie c'est notre pays", mettant en avant les marches de soutien an faveur de l'Armée et de la tenue de l'élection présidentielle.

De son côté, le quotidien Ennahar a indiqué dans sa "Une": "Voici la réponse des candidats au Parlement européen" soutenant que les candidats à la présidentielle avaient assuré que "le peuple algérien est souverain dans ses décisions et refuse toute ingérence étrangère".

Abondant dans le même sens, le quotidien arabophone El Fadjr a relevé dans sa "Une" que les candidats "refusent l'ingérence étrangère" indiquant que les candidats avaient répondu avec "vigueur aux manœuvres de la France au Parlement européen sur la situation politique en Algérie".

Dans un éditorial intitulé "sérénité et confiance", le quotidien El moudjahid a indiqué que "la campagne menée par les cinq candidats en lice pour la présidentielle de 12 décembre 2019 commence à atteindre son rythme de croisière, montant progressivement en cadence".

Le même journal a ajouté que "ceux qui ont l'insigne privilège de se confronter aux électeurs, d'aller à la rencontre de leurs aspirations, de leurs préoccupations et de leurs revendications sont donc tenus de sillonner le territoire national, dans une espèce de carrousel électoral qui n'accorde quasiment ni halte ni répit".

Le quotidien Echaab a indiqué dans son éditorial intitulé "le changement que nous voulons" que les  discours des candidats étaient "porteurs de changement pour répondre à une période sensible et déterminante que vit l'Algérie depuis 10 mois pour sortir de la crise le plus rapidement possible".

De son côté, le quotidien L'Expression a mis l'accent, dans un commentaire intitulé "au cœur de l'idéal démocratique", sur "la confrontation directe entre les cinq candidats à la présidentielle le 7 décembre prochain à l'ENTV, sous le regard de l'Autorité nationale indépendante des élections".

Pour ce journal, "l'opportunité du 7 décembre nous permettra donc de voir comment les leaders politiques préparent leur image en prévision de ce rendez-vous", relevant qu'il y a "une réelle dynamique politique qu'il convient de capitaliser au-delà des divergences et des approches".

Pour sa part, le quotidien El-Watan a relevé que les candidats étaient "de plus en plus isolés", expliquant que cette campagne offrait "des candidats invisibles, des meeting sous haute protection policière, une contestation massive et des arrestations musclées".

Pour ce même journal, "aucun candidat n'a échappé à la colère des opposants à cette présidentielle", relevant que "les meetings censés être des opportunités idoines pour les candidats en vue de convaincre les électeurs potentiels à voter pour eux, se déroulent dans des salles fermées et devant des invités triés sur le volet".

Le quotidien Liberté a indiqué, quant à lui, dans un article intitulé "une semaine à blanc", que "les candidats peinaient à convaincre après sept jours de campagne", estimant que "comme tétanisés par l'ampleur du mouvement populaire, les candidats se contentent d'assurer le service minimum et de mener une campagne à la va-vite".

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