Culture

Cinéma: L'empreinte des jeunes réalisateurs

Publié par DK NEWS le 27-12-2019, 17h26 | 7
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Elles sont, en tous cas, saluées par la critique et consacrées par denombreuses distinctions.Après le succès de son premier long métrage documentaire «Fi Rassirond-point» (Dans ma tête un rond-point), le réalisateur Hassan Ferhani abrillement fait parlé de lui cette année avec la sortie de «143, rue dudésert», un  portrait poignant d'une femme gérante d'un petit relaisroutier dans le désert algérien.
Présenté en avant-première mondiale au festival de Locarno, ledocumentaire remporte le Prix du «meilleur réalisateur émergent» et celuidu «Jury junior». Tout au long de l'année, il sera tour à tour primé en Algérie, en Tunisie,en Corée du sud et en Egypte.
Connu pour ses courts métrages «Demain Alger?» et «El Djazira», leréalisateur Amine Sidi Boumediene a signé en 2019 son premier long métragede fiction, «Abou Leila».
Le film sélectionné en compétition dans une trentaine de festivalsinternationaux a reçu le «Prix du meilleur film New Wave» du Festivaleuropéen du film de Séville (Espagne) et celui de la critique au Cinemed(France).Distribué dans «Abou Leila», Lyes Salem s'est vu pour sa part attribué leTanit de la meilleure interprétation masculine aux Journéescinématographiques de Carthage (Jcc, Tunisie).Autre première £uvre ayant fait parlé d'elle, «Papicha» de la réalisatriceMounia Meddour.
Le films a été présenté à la semaine de la critique du dernier festival deCannes et dans une dizaine de manifestations cinématographiques à traversle monde, France, Tunisie, et Belgique, entres autres.Au festival d'Angoulême (France), «Papicha» s'est adjugé le prix dupublic, du meilleur scénario ainsi que celui de la meilleure actricedécerné à Lyna Khoudri.
Cette dernière, déjà distinguée à la Mostra de Venise en 2017 pour son rôledans «Les bienheureux» de Sofia Djamaa, y confirme son talent d'actrice.Chacun à leur manière, Mounia Meddour et Amine Sidi Boumediene abordentles années du terrorisme qui, en une décennie, a plombé le climat social etpolitique en Algérie, laissant des traces profondes chez des générationsentières d'Algériens.Au côté des jeunes talents qui confortent leur place dans le septième art,l'inénarrable Hamid Benamara, le cinéaste aux £uvres atypiques, est revenuen 2019 avec «Timelife», son dernier né sélectionné dans des festivals enRussie et aux Etats-Unis, alors que Merzak Allouache signe le thriller«Paysages d'automne» et «Vent divin», autre long métrage présenté enAllemagne.

=Public sevré=
A l'exception de «143, rue du désert» et de «Paysages d'automne» de MerzakAllouache, projetés deux fois lors du dernier Festival international ducinéma d'Alger (Fica), aucun des films sortis en 2019 n'a été projeté aupublic en Algérie.
En plus de l'annulation des festivals du film arabe d'Oran et celui dufilm méditerranéen de Annaba, ces nouvelles productions pâtissent d'uneabsence totale de distribution en Algérie, malgré l'engouement du publiccinéphile pour les sorties des films commerciaux étrangers. Meriem Achour Bouakkaz aura été, elle aussi, une des découvertes del'année 2019 avec son documentaire «Nar» (feu) projeté une seule fois àl'occasion du 10è Fica.Tout comme El Kheyer Zidani, auteur de «Nice Very Nice» et MohamedBenabdallah, réalisateur de «Je dirais tout à Dieu», des cinéastes qui ontsigné des courts métrages à succès regrettent cette absence de visibilitéde leurs £uvres en Algérie où le public se trouve sevré d'images sur lesAlgériens, tournées par des cinéastes algériens, se désolent-ils. 

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