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Afrique Ouverture à Addis-Abeba du 33ème sommet de l'Union africaine

Publié par DK NEWS le 09-02-2020, 16h02 | 23
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L'ouverture du sommet a été précédée par une réunion à huis clos des chefs  d'Etat africains qui a duré plus d'une 1H30, et à laquelle a pris part le  président Tebboune. 
Il est attendu que le président de la République prononce un discours  durant la cérémonie d'ouverture, son premier à la tribune de l'UA.Le président Abdelmadjid Tebboune présentera un exposé sur "la situation  du terrorisme en Afrique et les moyens d'y faire face plus efficacement",  avait indiqué samedi un communiqué de la présidence de la République. Se succéderont à la tribune de l'UA, le Secrétaire général de l'ONU,  Antonio Guterres, les président sud-africain, Cyril Ramaphosa, égyptien  Abdel Fattah al-Sissi, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou  El-Gheit et le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat. Dans la liste des orateurs de ce sommet crucial, figure le Premier  ministre palestinien Mohammed Shtayyeh qui devrait prononcer un discours au  nom du président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abbas. Intervenant à l'ouverture du sommet, le président de la Commission de l'UA  a évoqué longuement les défis sécuritaires, économiques et climatiques  auxquels fait face le continent. Moussa Faki est revenu, dans son discours, sur la question du Sahara  Occidental occupé, réaffirmant sa détermination à oeuvrer pour un règlement  à ce conflit vieux de plus de  40 ans. Le sommet de cette année reste dominé par les enjeux sécuritaires en Libye  et au Sahel, mais l'Organisation panafricaine mettra à profit cette réunion  pour faire avancer son agenda économique en particulier le lancement de la  zone de libre échange continentale africaine. Samedi, le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'UA a entérinéune  série de propositions pour juguler les deux crises en Libye et au  Sahel.

Moussa Faki rapelle la responsabilité de l’UA dans le règlement des conflits en Libye et au Sahara Occidental
Le président de la Commission de l’Unionafricaine, Moussa Faki, a déclaré dimanche à Addis Abeba que la question duSahara Occidental et la crise en Libye «élargissaient les responsabilités»de l’organisation panafricaine dans le règlement de ces deux conflits.Aux défis globaux, «je voudrais ajouter deux questions spécifiques quiélargissent nos responsabilités à de nouvelles ardentes obligations, ils’agit de la question du Sahara Occidental et celle du sort de la Libye», adéclaré Moussa Faki à l’ouverture du sommet de l’Union Africaine à AddisAbeba. «Le Conflit du Sahara Occidental reste le plus ancien conflit non résolusur le continent et demeure une préoccupation tant pour le fonctionnementde notre organisation que pour les populations», a-t-il ajouté.S'agissant de la Libye, le président de la Commission de l'UA a indiquéque l’Afrique avait constamment rappelé de la voix «la plus audible sonrejet de la solution militaire à la crise qui secoue ce pays».Moussa Faki a en outre réitéré «la préférence (de l’Union africaine) pourun processus politique authentiquement inclusif, articulé sur une véritableappropriation par les Libyens de leur destin national dans le cadre de leurorganisation continentale».Il a surtout salué la décision du Comité de haut niveau de l’UA sur laLibye pour le lancement rapide d'une initiative de paix et deréconciliation en Libye, en harmonie avec les décisions de la Conférenceinternationale de Berlin et conformément aux principe de la solution desproblèmes africains par les Africains «loin des ingérences étrangères etdes agendas rivaux et périlleux pour l'Afrique».
Lors de cette cérémonie d’ouverture, l’Afrique du Sud a pris la présidencede l’Organisation panafricaine.Le président égyptien, Abdel El Fattah al Sissi, a cédé son siège deprésident en exercice de l’Union africaine à son homologue sud-africain,Cyril Ramaphosa.
Lors de son discours devant la tribune de l’UA, M. Ramaphosa a réaffirméle droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la justesse de lalutte du peuple palestinien pour l’établissement de son Etat indépendant.

Les  belligérants vont poursuivre leurs pourparlers à partir du 18 février
Les belligérants de la crise en Libye, réunis àGenève depuis le 3 février sous l'égide des Nations Unies, se sont misd'accord, samedi, au terme de la première session de pourparlers en vued'aboutir à un cessez-le feu durable en Libye sur la nécessité depoursuivre leurs discussions à partir du 18 février prochain.«La première session de pourparlers (...) entamée le 3 février s'estachevée cet après-midi (samedi)», a indiqué dans un communiqué la Missiond'appui des Nations unies en Libye (MANUL), précisant que les deux partiesvont se rencontrer de nouveau à partir du 18 février prochain.«La bonne volonté ayant animé les deux parties lors de cette premièresession en vue d'aboutir à un cessez-le feu a motivé la Manul de proposerune nouvelle date pour la poursuite des pourparlers», a indiqué l'ONU.
Lors de la première session des pourparlers, les belligérants ont admisla nécessité de transformer la trêve en vigueur en Libye en uncessez-le-feu durable mais il reste quelques «points de divergence», avaitauparavant indiqué l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé.«Des progrès ont été faits sur de nombreux sujets importants et nousavons devant nous des convergences dans plusieurs domaines», a indiqué M.Salamé devant la presse, au quatrième jour de tractations entre hautsresponsables militaires des deux parties dans la capitale helvétique.
Le chef de la mission onusienne en Libye a, toutefois, ajouté qu'ilrestait encore à «apporter des précisions à notre projet final» et à régler«deux ou trois points de divergence», sans préciser lesquels, pour arriverà un accord qui devra ensuite être entériné par les deux parties. L'émissaire onusien a, en outre, indiqué qu'en plus de cespourparlers militaires, des discussions étaient aussi prévues sur le voletéconomique le 9 février au Caire, et s'est déclaré confiant sur la tenue denégociations sur le volet politique à partir du 26 février à Genève.Mercredi, M. Salamé s'était félicité de voir les belligérants accepter detransformer la «trêve» en un «cessez-le-feu durable» dont les paramètresrestent à préciser.Il avait également déploré que les envois d'armes et de «combattantétrangers» n'aient pas cessé en Libye. Mardi, M. Salamé a déploré la façondont l'embargo sur les armes a été «incessamment» violé depuis la chute del'ancien régime de Maamar El Gueddadi en 2011, avec «des preuves» d'uneingérence étrangère croissante.A ce propos, il avait déclaré, à des journalistes à Genève qu'il espèreque «ceux qui exportent ces armes» en Libye «comprennent qu'il y'a déjàplus de 20 millions de munitions dans le pays, et que cela suffit, et quele pays n'a pas besoin de nouveaux équipements».
La violation de l'embargo «a permis la reprise des hostilités en Libye»,a ajouté M. Salame, rappelant que la conférence internationale sur laLibye, tenue à Berlin, le mois de janvier dernier, a renouvelé la nécessitédu respect dudit embargo.Les pourparlers de Genève sont sous les auspices des Nations unies àGenève. Ils impliquent cinq officiers supérieurs nommés par le gouvernementlibyen d'union nationale reconnu par l'Onu (GNA) dirigé par Fayez Serraj etcinq officiers supérieurs nommés par l'armée nationale libyenne (ANL),dirigée par Khalifa Haftar.La commission militaire a été l'un des résultats de la conférence deBerlin du 19 janvier sur la Libye, visant la consolidation du cessez-le-feuen vigueur en Libye et une réconciliation inter-libyenne.

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