Dr Mohamed Aïssa Mahmoud, enseignant en économie à l’université "Abdelhamid Ben Badis" de Mostaganem a souligné que l’innovation et la recherche scientifique dans le domaine des énergies renouvelables et l’ouverture sur les expériences du basculement vers l’énergie solaire, notamment le photovoltaïque, permettent de garantir cette transition énergétique, de préserver l’environnement et de contribuer à la diversification de l’économie.
Il a appelé, au passage, au renforcement de la coopération entre les pays arabes dans le domaine des énergies alternatives (solaire, éolien et hydraulique) pour pouvoir bénéficier de l’expertise arabe en faisant appel notamment à la communauté arabe à l’étranger et à la coordination particulièrement dans la région du Maghreb.
Pour sa part, Dr Ali Mohamed Dihoum, enseignant à l’université d’El Asmaria (Libye) a mis en exergue le rôle de la société civile dans la réalisation du développement durable notamment à travers l’implication du citoyen dans la prise de décision.
Dr Nesrine Maiyache, enseignante à l’université de Guelma a soutenu que "le projet d’investissement dans le domaine des énergies alternatives doit avoir un impact sur le développement économique à travers la mise en place d’un cadre institutionnel général pour rationnaliser les dépenses et créer les ressources financières pour combler le déficit".
"La transition énergétique qui est vivement recommandée et qu’on ne peut pas s’en passer ou marginaliser n’est pas un facteur non productif et non rentable économiquement et peut réaliser un développement local", a-t-elle affirmé La rencontre de deux jours est organisée à l’initiative de la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion et du Laboratoire des politiques de développement et de la transition énergétique de l’université "Abdelhamid Ben Badis" de Mostaganem en collaboration avec les enseignants et chercheurs de l’Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie, Irak et Grande Bretagne.
