Le délégué aux droits de l'Homme du ministère russe des Affaires étrangères, Konstantin Dolgov, a accusé jeudi les forces ukrainiennes de recourir à des armes «interdites» dans l'est du pays, après que des médias publics russes ont affirmé que des bombes incendiaires avaient été utilisées.
«Les forces ukrainiennes et les néonazis utilisent des armes interdites contre les habitants de Slaviansk, tirent sur les civils en fuite, tuent des enfants», a écrit Konstantin Dolgov sur Twitter.
«Kiev multiplie les crimes humanitaires contre la population civile du Sud-Est, il doit y avoir des enquêtes et les coupables doivent être punis», a-t-il ajouté. La Russie n'a cessé ces dernières semaines d'accuser les forces ukrainiennes de recourir à des moyens disproportionnés dans leur opération armée contre l'insurrection dans l'est de l'ukraine.
Le 30 mai, le Comité d'enquête russe a accusé l'Ukraine de violer la Convention de Genève de 1949 sur la protection des civils, indiquant rassembler des preuves et ouvrir une enquête pour «recours à des moyens et méthodes de guerre interdits».
L'Union Européenne a de son côté appelé Kiev à la retenue dans ses opérations armées, tout en soulignant la légitimité selon elle de cette action. Des affrontements violents entre insurgés et troupes gouvernementales se poursuivent dans les régions de Lougansk et Donetsk (Est de l'Ukraine) depuis le début du mois d'avril. Ces combats ont déjà fait plus de 200 morts.
