Le constat d’un rush sas précédent sur les services internet est établi un peu partout, particulièrement dans les pays à grande propagation du coronavirus, come l’Italie où « Telecom Italia a constaté ‘’une augmentation de plus de 70 % du trafic Internet sur [le] réseau fixe, avec une forte contribution des jeux en ligne’’ », rapporte le site 20minutes.fr, dans un article mis en ligne le 19 mars. Idem pour l’Allemagne qui a également relevé «un pic historique de 9 terabits par seconde le 11 mars, une hausse de 12 % par rapport au précédent record de décembre», selon la même source.
La pression est suffisamment forte en tout cas pour motiver une démarche du commissaire européen pour le marché intérieur, le Français Thierry Breton qui a invité tous les géants de l’internet à revenir à la ‘’définition standard’’ de leurs résolutions. « A la suite des discussions entre Thierry Breton et (le directeur général) Reed Hastings, et vu les défis extraordinaires posés par le coronavirus, Netflix a décidé de réduire le débit de tous nos streams en Europe pour 30 jours. Nous estimons que cela devrait réduire le trafic de Netflix sur les réseaux européens d’environ 25 %, tout en assurant une bonne qualité de service à nos membres », a indiqué la société dans un communiqué.
Il faut rappeler que Netflix est un des plus gros consommateurs de la bande passante réservée à internet ; « En France, Netflix (23 %), Google/YouTube (17 %), Facebook (5 %), Amazon (3 %), Canal+ (2 %) représentent 50 % du trafic Internet descendant, selon les chiffres publiés par l’Arcep l’été dernier », souligne 20minutes.fr
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