
Ce texte, "l'Afrique du Sud l'a rejeté en premier, la Russie et la Chine ont proposé des amendements mais ont aussi bloqué ensuite", a indiqué un diplomate sous couvert d'anonymat. D'autres sources ont évoqué un projet dans l'impasse. Pékin et Prétoria étaient réticents et Moscou a proposé "des amendements tueurs", a dit l'une d'elles.
Proposé depuis la fin de la semaine dernière par l'Estonie, le projet de déclaration souligne "la préoccupation croissante" des quinze membres du Conseil de sécurité face à la pandémie "qui pourrait constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales". En évoquant la nécessité d'"aider les plus exposés et vulnérables au viruset les populations vivant dans des situations humanitaires catastrophiques", le texte appelle à la "coopération politique et économique", en assurant que les actions entre membres d es Nations unies se déroulent en "pleine transparence", une allusion implicite à des critiques américaines récurrentes à l'égard de Pékin. "Aucun pays ne peut réussir seul" à vaincre la pandémie, insiste aussi le
projet de déclaration, qui tient en une page, en soulignant que la recherche d'un vaccin est prioritaire. Une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU requiert l'unanimité de ses 15 membres pour être adoptée et publiée.