
Les mesures prises par les autorités françaises pour confiner la propagation du coronavirus ont entrainé l’annulation de milliers de spectacles ainsi que la fermeture de tous les espaces de diffusion cultuelle, en raison de l’interdiction des regroupements de personnes.
Avec tout cela, écrit le site https://information.tv5monde.com, dans un article daté du 12 mars dernier, « c'est tout le monde du spectacle qui se retrouve sur la touche. Les intermittents en première ligne. Pour beaucoup, la situation serait déjà "catastrophique". » Le site a fait un reportage au sein de ce monde de professionnels dont beaucoup lui ont témoigné de la difficulté à faire face à cette situation : « Sur les vingt dates que j'avais au mois de mars, j'ai eu le temps d'en faire cinq. Les quinze autres ont été annulées du jour au lendemain. Pour mai, les dix dates que j'avais ont été reportées à septembre. Je me retrouve sans rien jusqu'au mois de juin. Ça ne va pas me faire manger..." , crie l’un d’eux tandis que pour un autre, « Benjamin Rico, ingénieur son sur la tournée de Patrick Bruel, à cause du coronavirus, les mois de mars avril et mai riment avec chômage forcé », indique-t-il à ce site qui a fait le recoupement avec une « situation similaire pour la plupart des 274 000 intermittents du spectacle (chiffre Pôle Emploi sur l'année 2018). » De nombreux témoignages ont ainsi été recueillis avec une tendance générale à la crainte de voir l majorité si ce n’est la totalité d’entre eux ne pas pourvoir comptabiliser le nombre d’heures suffisant pour accéder à des indemnités. En effet, comme l’explique https://information.tv5monde.com, « le régime de l'intermittence en France permet de payer le travailleur les jours où il n'a pas de contrat. Un avantage obtenu si le technicien ou l'artiste rassemble le nombre de cachets voulus par an. » Là réside le problème et la source de l’angoisse.