L’initiative qui a regroupé six journalistes, deux cadres des services de la sûreté et un des jeunes bénévoles a agréablement surpris les médecins et paramédicaux qui ont exprimé leur joie de cette visite inattendue de soutien.
Sabrina a salué ce geste de soutien moral en cette période de "grande pression", affirmant qu’il était difficile de ne pas voir pendant 21 jours les membres de sa famille qui résident pourtant à quelques encablures et, surtout, de ne pas savoir quand les revoir. Sur une feuille, sa collègue Houda a écrit "les nuages se dissiperont et le soleil d’un jour nouveau resplendira et on ne gardera que des souvenirs de ces moments". Pou r la commissaire de police, Aziza Djerourou, cette initiative "est un acte de solidarité et de reconnaissance envers ceux qui se placent aux premiers rangs de la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus qu’ils mènent chaque jour avec en plus le lourd éloignement des leurs et des proches".
Sur sa page Facebook, le journaliste de Radio Jijel Redouane Bouchenine qui était parmi les visiteurs a écrit "combien les blouses blanches ont besoin de telles initiatives symboliques pour recharger les batteries, écarter la pression et compenser un petit peu la chaleur familiale". Des cadeaux symboliques et romans ont été remis à l’occasion aux 23 travailleurs de la santé de l’hôpital Mohamed Seddik Benyahia, résidant volontairement dans un hôtel privé que le propriétaire a mis gracieusement à la disposition du secteur de la santé.
