
RAMALLAH, 3 mai 2020 (APS) - Douze journalistes palestiniens se trouvent actuellement dans des prisons israéliennes, a dénoncé dimanche, le Club du prisonnier, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.
Dans un communiqué, repris par l'agence palestinienne de presse, WAFA, le Club du prisonnier palestinien, a déploré que les autorités d'occupation poursuivaient une politique d'arrestation de journalistes et de militants dans le but de les empêcher de dévoiler les crimes israéliens contre les palestiniens.
Comme des milliers de leurs codétenus, les journalistes palestiniens sont confrontés à de grands risques, à la lumière de la propagation du Covid-19, outre la poursuite des mesures israéliennes imposées depuis mars dernier, dont l'interdiction des visites de leurs avocats et de leurs familles.
"Ce qui a mis les prisonniers en isolement supplémentaire, et a entravé le travail des institutions des droits de l'Homme dans le suivi des affaires des détenus", selon le Club du prisonnier.
Nombre de journalistes palestiniens ont été condamnés à de lourdes peines, à l'exemple de Mahmoud Issa et Basem Khandakji (trois perpétuité), Ahmed Al-Saifi (17 ans de prison), et Munther Mefleh (30 ans de prison), outre la détention administrative systématique imposées à d'autres à l'image de Bushra Al-Tawil.
En 2019, la journaliste Mays Abu Ghosh, de Qalandiya, a été soumise à de graves tortures au centre d'enquête "Al-Maskubiya", ayant duré plus d'un mois, et au cours desquelles elle s'est vu refuser de rencontrer un avocat tout au long de l'interrogatoire, ajoute la même source.
Depuis l'année de rnière, l'occupation israélienne vise en particulier les journalistes à El-Qods occupée.
Elle avait aussi empêché l'équipe de la télévision "Palestine" de travailler.