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Un légionnaire français a été "tué au combat" lundi lors d'une opération de lutte contre les groupes armés terroristes au Mali, a indiqué la présidence française, annonçant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel.
Ce décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major.
Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône).
Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major.
Le soldat était engagé "dans une action de harcèlement zonal" et "de ratissage contre les groupes armés terroristes", selon un communiqué de l'état-major des armées.
"Prise à partie à courte distance, l'unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes.
Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d'un véhicule blindé léger, a été grièvemen t blessé par un tir ennemi", a-t-il précisé. "Il a été évacué par hélicoptère vers l'antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté". Vendredi, le brigadier Dmytro Martynyouk, légionnaire du même régiment, avait lui même succombé à des blessures infligées le 23 avril au Mali par l'explosion d'un engin explosif improvisé.
Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives au Sahel, y revendiquant la "neutralisation" de plusieurs dizaines de terroristes au total depuis le début de l'année.
Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces sur le terrain, où les groupes terroristes ont multiplié les attaques ces derniers mois.