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Rédha Tir : L'Algérie dispose d'une marge de manœuvre lui permettant de ne pas recourir à l'endettement extérieur

Publié par Dknews le 07-07-2020, 17h21 | 6
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Le président du Conseil national économique et social (CNES), Rédha Tir a affirmé, lundi, que l'Algérie "disposait encore d'une marge de manœuvre" lui permettant de ne pas recourir à l'endettement extérieur, relevant que l'économie nationale fait face à des difficultés, mais elle est "loin de l'effondrement".

"L'Algérie dispose encore d'une marge de manœuvre lui permettant de ne pas recourir à l'endettement extérieur.

La situation n'est pas aussi grave comme le pensent certains", a déclaré M. Tir, lors de son passage dans l'émission "Dif Essabah" (invité du matin) sur les ondes de la radio I.

"Le gouvernement s'attelle à réaliser le décollage économique, à travers la politique de diversification de l'économie et à s'orienter inéluctablement vers la transition énergétique, outre la réforme du budget de l'Etat et le parachèvement du processus de numérisation", a-t-il précisé.

"On peut ne pas augmenter les ressources mais il y'a possibilité d'économiser les dépenses spéciales, appelées aussi coûts irrécupérables, et couvrir les coûts des grands projets à l' avenir, en trouvant des solutions de termes de maintenance des structures réalisées à l'instar des routes", a-t-il soutenu.

Pour le président du CNES, "l'économie fait face à des difficultés et nécessite une réforme structurelle. Toutefois, elle est loin de l'effondrement", assurant que ces difficultés sont gérées quotidiennement avec sagesse.

A ce propos, il a rappelé les différentes mesures prises au profit des opérateurs économiques pour faire face aux répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus sur les entreprises économiques.

Concernant la contribution du CNES au décollage économique, il a expliqué que la mission du CNES "consiste à participer à l'édification de l'économie de demain, une économie nationale solide", ajoutant que la vision du CNES repose sur quatre principaux axes, à savoir: la création d'entreprises à dimension sociale et de service, la réalisation de la stabilité fonctionnelle, le repositionnement de certaines industries stratégiques et l'investissement social comme vecteur de développement.

Dans ce sens, M. Tir a fait état d’une coordination continue entre le CNES, le gouvernement et le ministère de l’industrie, ayant permis la mise en oeuvre des réformes structurelles de l’économie nationale, en dépit de la période du confinement pour lutter contre la propaga tion de la pandémie de la Covid-19, dont la réunion des conditions d’amélioration du climat d’investissement.

Durant la période du confinement, le CNES a élaboré une étude sur la promotion du système des statistiques et une autre sur la transition énergétique, basée sur le comportement du citoyen et comment le convaincre à la nécessité d’économiser l’énergie et d'éviter son gaspillage, outre l’examen du devenir du secteur public non productif, a-t-il expliqué.

Par ailleurs, M.Tir a affirmé que le CNES accordait un intérêt particulier au Conseil de la concurrence et à son rôle ainsi qu’à la question de la concurrence en général, sachant que l’Algérie œuvre, dans le cadre de sa vision économique, à asseoir une nouvelle politique d’industrialisation, selon des normes internationales, à réguler la concurrence et à mettre fin au monopole, outre «l’examen sérieux de la situation du secteur public économique".

Après avoir souligné l’importance de la numérisation, le président du CNES a fait savoir que l’Algérie accusait un retard de vingt ans en matière de numérisation de l’administration.

Dans ce contexte, le même responsable a précisé que le CNES avait entamé, depuis un moment, la numérisation de son administration et avait mis à la disposition des parties concernées, des données et des études s ur son portail électronique en trois langues (arabe, français et anglais), ce qui contribuera, selon lui, à redorer l’image de l’Algérie, comme destination d’investissement prometteuse.

L’Algérie est tenue d'exploiter toutes ses ressources autorisées, au titre des conventions internationales, a rappelé M.Tir, soulignant l’importance du domaine de l’environnement du point de vue économique.

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