Face à des manœuvres de déstabilisation, la consolidation du front interne constitue l’unique réponse pour mettre en échec ces complots qui se trament contre notre pays.Cette exigence, devenue aujourd’hui une nécessité impérative, a été rappelée, encore une fois, par Ahmed Ouyahia, qui dirige les consultations autour du projet de révision de la Constitution.
Lors de sa conférence de presse, Ouyahia a tenu à souligner que les consultations menées actuellement visent à parvenir à une Constitution consensuelle qui puisse rassembler le maximum d’Algériens autour de ce texte fondamental.En ce sens, le dialogue et la concertation demeurent la voie privilégiée par le Pouvoir pour préserver la stabilité du pays et, par conséquent, consolider le front interne.
Cela est plus que nécessaire du fait du nouveau contexte géopolitique dans lequel évolue l’Algérie et la situation d’instabilité générée par les événements qui se sont produits dans les pays voisins.La situation aux frontières, du fait de l’instabilité dans les pays voisins, exige des Algériens de s’entendre et de raffermir leurs liens. Il y va de la stabilité du pays et c’est le message qu’Ouyahia a tenu à transmettre à ceux qui misent encore sur un «printemps arabe» en Algérie.
Ce qui s’est passé dans la wilaya de Ghardaïa relève de ce complot ourdi qui se trame contre l’Algérie.
Pour de nombreux observateurs et partis politiques, il s’agit d’une conspiration dont les objectifs répondent à un plan de déstabilisation de l’Algérie comme ils l’ont fait avec d’autres pays arabes. Certains partis politiques n’ont pas manqué de fustiger ceux qui attiseraient le feu de la révolte en sourdine et qui se distinguent par une duplicité dans le discours.
Ils ont également pointé également du doigt ceux qui, camouflés derrière le subterfuge des droits de l’Homme, incitent à la protestation et œuvrent à détourner le mouvement des jeunes de sa vocation et de ses revendications légitimes.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait, lui aussi, mis à l’index ceux qui s’amusent à jouer avec le feu, en affirmant que la stabilité du pays est sacrée et constitue une ligne rouge à ne pas franchir.
L’Algérie, dira-t-il, avait amorcé, grâce à l’action et à la clairvoyance du Président Abdelaziz Bouteflika, une phase de stabilité politique et institutionnelle très importante et cette stabilité doit être aujourd'hui préservée et défendue quel que soit le prix à payer.
Il avait indiqué, à cet effet, que plusieurs parties n’acceptent toujours pas le fait que la stabilité de l’Algérie demeure inébranlable, car étant «certaines des potentialités humaines et matérielles, dont nous disposons». L’Algérie a besoin, certes, de changements dans divers domaines, mais ces changements doivent être opérés dans le calme et la sérénité en privilégiant la voie du dialogue et non l’anarchie, selon les termes du Premier ministre qui s’est dit convaincu que l’Algérie «attend effectivement une révolution, mais une révolution économique, technologique et culturelle».
Aujourd’hui, plus que jamais, notre pays a besoin de tous ses enfants pour pouvoir parachever le processus de réformes engagées par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, poursuivre les efforts de développement socio-économiques du pays et améliorer les conditions de vie des populations.
A travers cette concertation lancée par le chef de l’Etat, l’Algérie pourra rassembler toutes les composantes de la société, y compris celles de l’opposition, autour de ce projet prometteur.
