Les internationaux se réunissent dimanche pour une visioconférence destinée à mobiliser une aide humanitaire d’urgence pour le Liban suite à la double explosion au port de Beyrouth qui a fait 158 morts et 6000 blessés, causant également des dégâts matériels énormes.
Les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine et de la Russie, entre autres, participent à la conférence.
L’ONU a évalué à 85 millions de dollars (72,1 millions d'euros) les besoins du Liban pour le seul secteur de la santé.
Organisée à l’initiative de la France et des Nations unies (ONU), la conférence en ligne doit marquer le début d’une "démarche d’urgence et d’espoir pour l’avenir" du pays, a précisé samedi la présidence française. Lors de sa visite jeudi dans la capitale libanaise après l’explosion meurtrière, le président français Emmanuel Macron a promis une aide "rapide et massive de la communauté internationale".
Les priorités visent " la consolidation des bâtiments endommagés, l’aide médicale d’urgence, l’aide alimentaire et la restauration des hôpitaux e t écoles", a indiqué l'Elysée.
"La méthodologie est celle que les organisations internationales utilisent, il y a une nécessité qu’on ne fasse pas de chèque en blanc au gouvernement libanais", a poursuivi la même source.
Le président américain, Donald Trump, a annoncé qu’il participerait à cette réunion : "Tout le monde veut aider !", a-t-il ajouté, mentionnant avoir parlé avec le président français.
Les institutions européennes participeront également à la conférence des donateurs pour mobiliser une aide humanitaire d'urgence au profit du Liban après les deux explosions qui ont ravagé la capitale Beyrouth, avait annoncé vendredi la Commission européenne.
Le président du Conseil européen Charles Michel représentera les Etats membres, avait déclaré le porte-parole de l'exécutif européen, Eric Mamer.
La Commission européenne a coordonné l'envoi de 300 sauveteurs spécialisés à Beyrouth et a débloqué 33 millions d'euros pour les premiers besoins d'urgence, notamment de l'aide médicale.
Les pays du Golfe Koweït, Qatar, Emirats arabes unis, Arabie saoudite ont été invités", selon l'Elysée.
L’énorme déflagration mardi, dans un entrepôt du port de la capitale libanaise, a fait au moins 158 morts, 6 000 blessés, des dizaines de disparus et des centaines de milliers de sans-abri, selon u n dernier bilan officiel.
La dévastation provoquée par l’explosion au Liban vient s'ajouter à une grave crise économique, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques.
Samedi, des milliers de protestataires ont défilé dans le centre-ville de Beyrouth.
Menés par des officiers à la retraite, ils ont envahi le siège du ministère des affaires étrangères, le proclamant "quartier général de la révolution".
En parallèle, l’aide internationale continue d’affluer.
Dès l’annonce de l’explosion, de nombreux pays ont envoyé personnel de secours et aide matérielle.
