Les barrages alimentant la wilaya d’Oran dont ceux de Gargar et de Chellif ont enregistré un apport devant se répercuter positivement sur le programme de distribution de l’eau, a souligné, lors d’un point de presse animé au niveau du bâtiment technologique de SEOR, M. Helaili.
La SEOR a eu recours à un programme de distribution où 91% des zones d’habitation sont soumises à un système d’un jour sur deux, alors que 7% à un système de deux jours ou plus, et les 2% restants sont alimentés en eau quotidiennement.
Ce recours est dû à une baisse significative du niveau d'eau dans les barrages, contraignant la SEOR à s’appuyer sur l'eau produite par la station de dessalement de l'eau de mer de la Mactaa comme source presque totale, a-t-il fait savoir. Le directeur par intérim des ressources en eau de la wilaya d'Oran, Boumediene Smaine, a indiqué que "le niveau d'eau n'a pas encore été mesuré, il faut attendre la fin de la période pluvieuse pour faire les calculs définitifs", relevant que que la pluviométrie a atteint dernièrement 45 millimètres.
Par ailleurs et concernant les créances à recouvrer par la SEOR, estimées à pas moins de 5,5 milliards DA , M. Helaili a signalé l'entame des coupures d'eau comme dernier recours, soulignant que le ministère de tutelle a donné des instructions pour suspendre l'approvisionnement à ceux dont les redevances dépassent 55.000 DA. Le directeur de la SEOR a expliqué qu’il s’agit des clients n'ayant pas honoré leurs factures depuis au moins 5 ans, excluant ceux touchés par la crise sanitaire de la Covid-19 de cette catégorie, car les redevances ne peuvent pas atteindre le plafond spécifié, a-t-il dit.
