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Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février lâchait 0,35% à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 51,32 dollars, après avoir touché la veille 51,90 dollars, un record depuis le 5 mars.
Le baril américain de WTI pour le mois de janvier abandonnait de son côté 0,21% à 48,26 dollars, après avoir atteint jeudi 48,59 dollars, un plus haut depuis le 3 mars.
Il est possible de voir le marché céder davantage de terrain vendredi "notamment si l'accord de relance aux Etats-Unis n'est pas entériné avant la fin de la journée", ont commenté des analystes du marché.
Les élus du Congrès américain ont entamé en début de semaine des négociations marathon pour parvenir à un compromis sur de nouvelles mesures d'aide pour les compagnies et les foyers américains frappés par la récession.
De nombreuses aides s'arrêtent dans les prochains jours et, si démocrates et républicain s se disent en bonne voie pour trouver un compromis, la proposition de loi n'a pas encore été votée. Plusieurs analystes s'interrogeaient par ailleurs sur l'"enthousiasme" des marchés pétroliers ces derniers jours et alertaient sur le nombre et l'importance des facteurs baissiers comme la vigueur de la propagation du Covid-19 de part et d'autre de l'Atlantique et les négociations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avec leurs alliés, qui se retrouvent le 4 janvier.
Les cours des deux contrats de référence se sont appréciés de plus de 40% depuis leurs derniers plus bas touchés au début du mois de novembre, portés principalement par les espoirs pour la reprise de la demande que nourrissent les vaccins contre
le Covid-19.