La rencontre a été tenue sous l’égide du ministère de la Justice à l’établissement de prévention d’Ain Azel dans le cadre du projet de coopération avec le PNUD intitulé "réponse Covid-19" financé par l’ambassade suisse en Algérie.
Ses travaux ont été présidés par Slimane Tiabi, directeur de recherche et insertion sociale des détenus qui a représenté le directeur général de l’administration pénitentiaire et réinsertion.
Le sous-directeur du programme de réinsertion à la direction générale de l’administration pénitentiaire, Mohamed Berkoune, a présenté un bilan de la coopération entre les parties face à l’épidémie du nouveau coronavirus dont la remise de 71 machines à coudre à des familles de détenus durant novembre passé et la consolidation des efforts de solidarité de l’Etat avec les enfants de déten us à l’instar de la remise de trousseaux scolaires.
De son côté, l’ambassadeur de la fédération suisse en Algérie, Lukas Rozenkranz a exprimé son appréciation pour les produits artisanaux confectionnés par des détenus et exposés à l’occasion, estimant que ces produits peuvent être commercialisés et montrent que l’insertion sociale de cette catégorie est ainsi "exemplaire dans le continent africain".
La représentante résidente du PNUD en Algérie, Blerta Aliko a met l’accent sur la coordination actuelle avec la direction générale de l’administration pénitentiaire et de réinsertion et le gouvernement suisse dans le domaine de la lutte contre le nouveau coronavirus au profit des familles des détenus. Le projet de coopération avec le PNUD en Algérie a débuté en 2014 et prendra fin en 2021. Son volet relatif à la lutte contre le Covid-19 , financé par l’ambassade suisse en Algérie à hauteur de 150.000 francs suisses a été lancé en juillet passé et clôturé officiellement ce jeudi.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du wali de Sétif, Kamel Abla, le procureur général près la Cour de Sétif Abdelmadjid Belhadj, du représentant du directeur général de l’administration pénitentiaire et réinsertion, le président de l’APC d’Ain Azel, de cadres de la direction générale de l’administration pénitentiaire et de représentants de la société civile.
