Quelque 130 enseignants se sont rassemblés hier devant le siège la direction de l’éducation de Skikda pour demander leur permanisation et dénoncer la décision de la direction de ne pas faire appel à eux pour la prochaine rentrée scolaire, a-t-on constaté.
Les manifestants affirment avoir été admis au concours organisé en 2013 puis placés, depuis janvier 2014, dans des établissements scolaires par des décisions "officielles" qui leur ont permis d’exercer normalement leurs fonctions.
Ils affirment également avoir participé à l’encadrement des épreuves de baccalauréat et du brevet de l’enseignement moyen et que certains d’entre eux ont même participé aux corrections avant d’être surpris par la décision de leur licenciement au motif que le contrôleur financier aurait refusé d’avaliser leur dossiers faute de postes budgétaires.
Selon les protestataires, la majorité d’entre eux ont démissionné d’anciens postes pour intégrer le secteur de l’éducation.
Le responsable du bureau de Skikda de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), Boussaïd Naâmane, a dénoncé, dans un point de presse, la "position négative" du directeur du secteur, la fermeture des portes du dialogue et le refus de répondre aux différentes correspondances. Malgré plusieurs tentatives, le directeur de wilaya de l’éducation n’a pu être joint par l’APS.
