Le conseiller au Conseil présidentiel du Gouvernement d'entente nationale libyen (GNA), Saad Salama a prévu un aboutissement des efforts en cours visant à parvenir à une solution politique à la crise libyenne.
Dans un entretien accordé au journal "Arabi 21" publié vendredi, M. Salama a estimé qu'une "véritable opportunité existe pour la réussite des missions confiées au comité juridique, et ce pour plusieurs raisons, notamment sa composante, riche de personnalités compétentes en mesure de formuler des propositions pratiques, les missions qui lui ont été confiées qui sont difficiles à débattre, et le fait que l’échéance électorale jouisse d’un large consensus parmi les belligérants libyens, en tant que solution pratique et durable de la crise libyenne". "Surmonter les obstacles auxquels fait face le comité juridique pour pourvoir formuler la base juridique des prochaines élections en Libye permettra de pallier tout autre obstacle pouvant entraver le déroulement des élections, y compris les entraves à dimension sécuritaire", a déclaré M. Salama qui est directeur du centre des études des pays du voisinage libyen.
"Les choses vont bon train dans le processus de règlement politique de la crise, notamment après l’arrêt du conflit armé et des hostilités depuis plus de 6 mois, d’autant qu’il existe, du moins à ce jour, des opportunités pour le règlement politique à la faveur des efforts et des démarches de beaucoup d’acteurs pour parvenir à une issue au lieu du langage des armes et de la violence", a-t-il soutenu.
Ecartant le recours à l’option militaire même en cas complication de la situation et d’échec de la solution politique, le même responsable a affirmé que "la persistance de la division en Libye entrainera davantage de souffrances et se dressera devant le processus de règlement politique de la crise". Le même intervenant a fustigé le rôle de l'ONU, en proie à des critiques et des accusations de la part de certains, dans le règlement du conflit libyen. L’ONU a malheureusement une responsabilité directe et pour grande partie de l'impasse politique et la persistance de la crise en Libye.