
L'Algérienne Ines Ibbou a perdu une place dans le nouveau classement mondial de la Women's Tennis Association (WTA), publié lundi, et se positionne désormais au 598e rang de la hiérarchie mondiale, toujours dominée par l’Australienne Ashleigh Barty, devant la Roumaine Simona Halep et la Japonaise Naomi Osaka.
Une régression prévisible pour l’ancienne championne d’Afrique junior, qui a fêté ses 22 ans au mois de janvier dernier, car restée sans compétition pendant plus d’un mois.
En effet, une montée en flèche des cas de contamination au coronavirus en Tunisie avait engendré l’annulation de plusieurs évènements sportifs dans ce pays, entre les mois de décembre et janvier, dont les quatre tournois à 15.000 que devait disputer Ibbou à Monastir.
Un arrêt forcé qui lui avait déjà fait perdre une place dans le précédent classement de la WTA.
Mais la situation devrait changer à partir de la semaine prochaine, car la jeune algérienne s’apprête à reprendre la compétition.
En effet, une baisse des cas de contamination au coronavirus en Tunisie a encouragé les autorités de ce pays à permettre la repri se de certains évènements sportifs, dont des tournois de tennis. Ibbou s’est déjà engagée dans l’un d’entre eux et fera son entrée en lice directement dans le tableau final, prévu du 2 au 7 février, sur surface rapide à Monastir.
Une compétition qui lui permettra peut-être de récolter suffisamment de points pour soigner à nouveau son classement mondial chez la WTA, y compris en double, où elle a également perdu deux places cette semaine, pour se retrouver au 778e rang.