
Le recteur de l’université Akli Mohand Oulhadj (UAMO) de Bouira, le professeur Ammar Haiahoum, s’est engagé lundi, à ouvrir les portes du dialogue avec les différents partenaires en vue d’œuvrer ensemble à trouver des solutions aux problèmes que connaît cette institution d'enseignement supérieur.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’auditorium de l’université, le professeur Haiahoum a incité les différentes parties, enseignants, étudiants, organisations estudiantines, ainsi que les syndicats à participer à un dialogue constructif pour promouvoir l’image de l’UAMO.
Durant la période allant de 2019 à 2020, l’université de Bouira a traversé une situation d’instabilité due, notamment, à des manifestations estudiantines ainsi qu’au climat d’insécurité qui y régnait.
Dans son intervention, le recteur a assuré que le ministère de tutelle avait donné son aval pour l’acquisition de caméras de télésurveillance en vue de renforcer la sécurité à l’intérieur et autour de l’enceinte universitaire.
"Nous avons également l’aval du ministère pour signer des conventions avec des sociétés de gardiennage po ur renforcer la sécurité en ce lieu de savoir", a signalé le même responsable.
Saluant les efforts pour se classer à la 15e place à l’échelle nationale dans le classement de webométrics des universités mondiales pour le mois de janvier 2021, M. Haiahoum a reconnu toutefois qu’il existe des carences à combler notamment en matière d’encadrement, d’enseignement à distance et en d’ouverture sur le monde extérieur.
Le recteur a fait savoir, à ce propos, qu’un plan de travail avait été élaboré avec le staff de l’université pour répondre aux aspirations de la communauté estudiantine, développer davantage la recherche scientifique et améliorer la qualité de la formation via la création de 15 laboratoires de recherche.
En outre, il a réaffirmé sa volonté d’organiser des rencontres régulières avec les investisseurs, les entreprises ainsi qu’avec les chambres de commerce et de l’agriculture pour tenter de faire adapter les études de l’université aux besoins de la wilaya et de toute la région du centre.
A propos des employés recrutés dans le cadre du pré-emploi au nombre de 100 et qui travaillent toujours sous des contrats de ce dispositif depuis huit à dix ans, le recteur a réitéré son engagement à les régulariser le plus rapidement possible pour combler le vide enregistré en matière d’encadrement. "Nous avons un manque criard en matière de ressources humaines, nous devons le combler", a-t-il souligné.
Par ailleurs, le professeur Haiahoum a fait savoir que son université allait signer 45 conventions nationales avec des universités, des entreprises, des autorités locales, ainsi qu’avec des centres de recherche.
"Nous allons également conclure 12 autres conventions avec des partenaires internationaux pour être au diapason des mutations et développement que connaît la recherche scientifique mondiale", a-t-il dit.