
La direction de la culture d’Oran s’attèle à l'activation de la commission de wilaya pour un classement local des monuments historiques, dont recèle la capitale de l’ouest du pays, dans le but de les valoriser, a-t-on appris vendredi, de cette direction.
La direction de la culture d’Oran entend activer la commission de wilaya de classement local des monuments historiques, un riche patrimoine que recèle la capitale de l’ouest du pays, notamment pour intégrer ces monuments historiques et vestiges, notamment "la Casbah de la ville d’Oran" et l’ancienne mosquée "Abdellah Essalem", sise au boulevard Maata Mohamed El Habib, au centre ville, dans la liste additive des sites et monuments historiques, a indiqué la directrice locale de la culture et des arts, Bouchra Salhi.
Pour rappel, la Casbah d’Oran, monument chargé d’histoire, situé dans l’ancien quartier symbole "Sidi El Houari", a connu vendredi, une vaste campagne de nettoiement avec la participation de la société civile, des associations activant dans le domaine de la préservation du patrimoine et des citoyens, avec le soutien de la direction de la culture et des arts ainsi que l’antenne d’Oran de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels. Ont pris part à cette initiative, organisée sous le slogan "La Casbah nous réunit", un nombre d’associations actives dans le patrimoine et la société civile de la ville d’Oran, a indiqué à l’APS, M.Bouchra Salhi, expliquant que cette opération de volontariat vise à valoriser à nouveau, cette citadelle.
Elle s’inscrit, également, dans le cadre du programme dit "Djoumouaat Ethourrat" (Vendredi du patrimoine), visant à organiser des campagnes de nettoiement des sites historiques, une fois toutes les deux semaines, sachant que ce programme est le deuxième du genre après celui organisé en 2014 par le secteur de la culture et l’Office sus-indiqué, a-t-elle dit.
Cette action de volontariat qui a vu la participation du bureau du tourisme d’Oran, vise à valoriser cette forteresse qui se trouve dans un "piteux" état de délabrement lié aux restes des habitations anarchiques démolies, après le relogement des ses résidents, selon les explications fournies par le commissaire de la fondation "Nass El Kheir", organisatrice de cette initiative de sensibilisation sur l’intérêt de la préservation de ces vestiges avec le concours d’un groupe de fans du patrimoine "Arsam Wahran", ainsi que le réseau de l’environnement et de la citoyenneté. Les amateurs du patrimoine d’Oran, les associations qui activent dans le domaine culturel et touristique espèrent que cette "casbah", une forteresse, témoin d’un riche passé puisse être classée en tant que patrimoine national, de même que sa restauration pour devenir une destination touristique et culturelle de choix, tant il vrai qu’elle recèle de nombreux trésors à caractère historique et patrimonial, a ajouté M.Benzine Kada. La "Casbah d’Oran", considérée comme le vestige, un des plus ancien de la ville d’Oran, qui a été édifiée en l’an 902 par les commerçants andalous, où vivaient plusieurs familles qui ont bénéficié dans le cadre d’un programme de relogement de nouveaux logements décent à Oran en 2006, comme l’a affirmé le chef de service des activités culturelles de la direction de la culture et des arts. La Casbah de la ville d’Oran, qui s’étale sur une superficie de 5, 5 hectares, dénombre de quelques 28 sites et monuments historiques qui remontent à diverses époques historiques et civilisationnelles qu’a connues Oran, lesquels sont en majorité classés comme patrimoine nationale, à l’instar de "Bab Tlemcen" ainsi qu'un nombre de fortifications, en plus de l’existence du 1er tribunal, autre lieu de mémoire, édifié par 'Bey Bouchelag ham, a ajouté Nouri Mékhaïssi.