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Nul ne niera que le projet de révision de la Constitution a mobilisé les partis politiques, les associations de la société civile, les universitaires et les citoyens (certains ayant soumis aux journaux des projets complets du texte de loi fondamentale).
Rappelons que 64 partis politiques, 32 associations et 12 universitaires ainsi que des personnalités éminentes de la vie politique algérienne depuis la lutte de libération à nos jours ont recontré M. Ouyahia.
Le 20 juin passé, le chef de cabinet de la présidence a réuni la presse pour un bilan à mi-parcours ; il a mis en évidence le « succès de la consultation des organisations et associations invitées » et noté que l’opposition avait pris ses responsabilités républicaines, faisant le distinguo avec « les boycotteurs » Cependant, malgré les divergences avec la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CTLD), Ahmed Ouyahia a affirmé que le pouvoir est prêt à discuter avec elle et même recevoir la plate-forme de sa conférence nationale tenue le 10 juin dernier.
«Les portes de la présidence de la République sont ouvertes aux parties ayant boycotté les consultations autour de la révision de la Constitution pour qu’elles puissent présenter leurs propositions et exprimer leurs positions, même si ces dernières sont opposées à la position du pouvoir », avait-il fait savoir.
Dans ce contexte, M. Ouyahia a indiqué avoir chargé les partis politiques de l’opposition ayant accepté de participer aux consultations de « transmettre l’appel du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à venir à tout moment pour prendre part à ces consultations».
«En dépit des divergences de vues entre pouvoir et acteurs politiques sur la révision de la Constitution, il n’en demeure pas moins qu’il existe des objectifs sur lesquels tout le monde s’accorde», avait-il conclu.
A la veille de la clôture de la phase de rencontres, des associations ont décidé de contribuer «par écrit» à la discussion du projet de révision, d’autres ont tenu des conférences de presse de soutien à la démarche présidentielle. Du côté, de la Cnldt, les positions semblent figées.
Pour l’instant.
La prochaine étape est celle des synthèses des propositions et de la rédaction de la mouture définitive avant l’avis du conseil constitutionnel et l’adoption dans des formes requises : référendum ou parlement.
C’est un acquis pour le peuple algérien, dans la mesure où le débat porte sur les droits inaliénables des citoyens, le fonctionnement de l’Etat et la séparation des pouvoirs, les choix de société et de représentations électives. Il laissera des traces qui apparaîtront dans le futur.