Une superficie de 24 ha a été semée en colza dans la wilaya de Djelfa, dans le cadre de l’intérêt porté aux cultures à rentabilité économique, a-t-on appris, mardi, auprès de responsables de la direction locale des services agricoles (DSA). "Ce type de cultures s’inscrit dans le cadre des orientations de l’Etat visant la réduction de la facture d’importation de cette matière", a indiqué, à l’APS, le DSA, Ali Beldjoudi, en marge d’une rencontre, abritée par le siège du Haut commissariat au développement de la Steppe (HCDS), consacrée au suivi et évaluation de l’action de la commission locale de vulgarisation et d’appui-conseil, avec la participation de nombreux partenaires du secteur agricole. Il a signalé qu'une surface de 24 ha a été réservée pour cette culture qui a été lancée à titre expérimental au niveau de la wilaya, en collaboration avec un opérateur privé et un nombre d’agriculteurs, dont 18 ha dans la commune de Had S'hari, trois ha dans la communes d’El Idrissia et également 3 ha à Ain Ibel. "Le HCDS assure, également, le suivi d’une plantation pilote de deux ha de colza dans la commune d’Ain Mabed", a souligné un technicien de ce Haut commissariat. Présent à cette rencontre, le directeur général adjoint à l’institut national de vulgarisation agricole, Mohamed Abdelmotalib, a indiqué que "cette rencontre fait office d’atelier d’évaluation des réalisations de la commission appui-conseil, visant la modernisation du rendement du dispositif de vulgarisation agricole, avec l’implication de tous les acteurs concernés, dont ceux du secteur privé, en vue de la programmation d’activités de terrain inscrites dans le cadre de la nouvelle organisation du secteur". Le secrétaire général de la chambre d'agriculture, Abdelkader Belkheiri, a relevé quant à lui l'"impact directe de la plate-forme de vulgarisation agricole dans la sensibilisation du plus grand nombre possible d’agriculteurs, de manière à développer et promouvoir leurs productions et partant, contribuer au développement économique", s’est-il félicité. Le responsable a relevé "l'efficience obtenue grâce au travail participatif, ayant contribué à l’émergence de nombreuses filières vers lesquelles l’agriculteur s’est orienté, tout en développant son rendement et en s’informant de toute nouveauté dans le domaine", a-t-il assuré.
