La campagne a débuté samedi, à titre expérimental, sur une superficie d’un (1) hectare, avant de se poursuivre dans le courant de cette semaine dans les autres exploitations ayant également mené l’expérience de cette culture stratégique et totalisant une superficie de 10 hectares, a affirmé à l’APS, Dr.Ahmed Allali, spécialiste en agronomie saharienne (Université d’El-Oued). L’expérience de la culture du Colza a donné au niveau de cette exploitation expérimentale un rendement de 27 quintaux à l’hectare, jugé "très encourageant", à considérer le fait qu’elle est menée sur un sol sablonneux "pauvre" et sans fertilisant organique ou chimique, a-t-il expliqué. Le résultat est tout aussi "honorable" comparativement aux rendements obtenus dans les pays voisins, à savoir entre 30 et 40 quintaux/hectare, sur des sols non sablonneux et avec un apport en fertilisants (organique et chi mique), a ajouté la même source.
M.Allali a fait savoir, par ailleurs, que tout au long du processus expérimental de culture du Colza cette saison, l’accent a été mis sur l’importance de prévoir ce genre cultural dans le cycle agraire dans le Sud, en vue de réhabiliter les terres dégradées et "appauvries" et de fertiliser les sols et les rendre productifs, sachant que la wilaya d’El-Oued en compte à elle seule quelque 60.000 hectares. L’avantage de cette culture dans le Sud, en plus d’être stratégique, est qu’elle donne de "bons" rendements, dans des conditions extrêmes, la plante étant résistante au milieu naturel aride, peu consommatrice d’eau et non exigeante en fertilisants organiques, a-t-il expliqué.
Pour M.Allali estimé, dans ce contexte, que l’élaboration d’un programme étudié d’accompagnement technique des agriculteurs, est susceptible d’étendre l’expérience dès la saison agricole prochaine pour toucher d’autres régions agricoles de la wilaya.
