
L'Union européenne a condamné, mardi, avec fermeté l'arrestation, lundi, par des militaires du président de la Transition au Mali, Bah N’Daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, ainsi que de certains de leurs collaborateurs.
Les 27 dirigeants européens se sont associés à la déclaration de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine et ont appelé à la libération immédiate et sans conditions des responsables, conduits "sous contrainte" par les forces militaires à la base de Kati (à 15 km de Bamako). "Ce qui s'est passé est grave. Nous appelons à un retour à la transition civile", a souligné Charles Michel, président du Conseil européen. L'UE s'est dite prête à envisager des mesures ciblées à l'encontre des dirigeants politiques et militaires faisant obstruction à la transition au Mali. La situation était tendue lundi soir au Mali où le président et le Premier ministre de transition, Bah Ndaw et Moctar Ouane, ont été conduits "sous la contrainte" par des soldats au camp militaire de Kati, près de Bamako, après la formation d'un nouveau gouvernement.