Sports

En terminant au pied du podium : Le Brésil, plus grand perdant de son propre Mondial !

Publié par Saïd Ben le 13-07-2014, 16h48 | 38
|

Organisant cette 20e édition du Mondial chez lui, le brésil comptait bien ajouter une sixième étoile sur son maillot, mais, la désillusion pour ne pas dire la «catastrophe» est totale : le pays du «futebol» a bel et bien perdu «son» propre Mondial en terminant à la 4e place suite à sa dernière défaite contre les Pays-Bas (3-0).

D’ailleurs en perdant contre les Pays-Bas avant-hier soir, le Brésil a enregistré une deuxième défaite de suite à domicile. Une première dans son histoire !

En effet, cinq jours après la grosse raclée enregistrée contre l’Allemagne (1-7), la Seleçao enregistre ue seconde défaite avec un score bien «lourd» pour sa stature.

Opposés aux Pays-Bas, les Auriverdes se sont inclinés 3-0. Et c’est donc la première fois de son histoire que le Brésil perd deux matches de suite à domicile. D’autre part, les quintuples champions du monde viennent de perdre deux fois par plus de deux buts d’écart, alors que cela ne leur est arrivé qu’une seule fois durant toutes les autres éditions de Mondial confondues (face à la France en 1998). Avec en plus, 10 buts en deux matchs !

Un autre triste record.

Qui l’aurait cru avant le Mondial ? Personne. Car, jusqu’à présent les Brésiliens n’ont pas encore bien réalisé ce qui vient de leur arriver depuis la défaite humiliante contre l’Allemagne. 

Les observateurs, spécialistes, journalistes et férus de la balle ronde n’ont jamais vu un tel Brésil sur le terrain. Même au pire moment, la Seleçao réussi toujours à sortir la tête d’une défaite avec ce beau jeu et ce « style typiquement brésilien ».

C’était presque devenue la mode durant les années soixante dix que de joueur à la « brésilienne», mais, au fil des ans, des joueurs brésiliens sont très demandé en Europe. Et les voilà qu’ils pullulent dans ces formations européennes au point où ils ont bien perdu leur véritable jeu.

«Européaniser» le jeu brésilien n’a jamais effleuré les responsables brésiliens, certes, mais au vu des prestations du Brésil ces trois dernières coupes du Monde, montre qu’il y a bel et bien changement dans le style. D’où les résultats enregistrés depuis.

Ce n’est donc que «juste» lorsqu’on remarque que de la présidente Dilma Rousseff à l'ancien champion du monde Romario, en  passant même par certains joueurs au sein de l'équipe, de nombreuses  personnalités demandent des réformes du football brésilien gangréné par la  corruption, fonctionnant de manière chaotique avec des calendriers étranges, et  pollué par les agents et promoteurs.  

Après cet enterrement de première classe lors de sa Coupe du monde, le  Brésil doit changer et rebâtir. Il reste le pays du football mais n'est plus  maître du jeu.  

Il a été l'un des meilleurs Brésiliens samedi dernier face aux Pays-Bas (0-3), Maicon (32 ans, 75 sélections, 7 buts) reconnait que "Cette Coupe du monde aura été une déroute, un désastre. On voulait atteindre la finale et on n'y est pas parvenu.

Les Pays-Bas étaient un adversaire qu'on avait étudié mais bon, quand vous prenez un but dès la deuxième minute, vous êtes psychologiquement touché, surtout quand vous venez d'encaisser sept buts lors du match précédent", a admis après la rencontre l'ancien Monégasque, qui n'entend pas tirer un trait sur la sélection.

Maintenant, il faut relever la tête, la vie continue », conclut le latéral droit de la Roma. Quant au coach du Brésil, Scolari, il voit vraiment d’une autre manière l’évolution de la Seleçao dans ce mondial. Jugez-en !
«…Le  résultat de 7 à 1 contre l'Allemagne (en demi-finale) a été le pire de  l'histoire.

Je le sais. Mais il faut aussi voir le côté positif. En 2006, 2010,  nous n'avons pas fini parmi les quatre meilleurs. Et en 2014, si.»   «Je rappelle qu'en un an et demi,  nous avons gagné une Coupe des confédérations et terminé dans les quatre  premiers du monde.

Nous avons une  équipe qui est encore très jeune. Une équipe qui vient de prendre sept buts et  qui le match suivant (face aux Pays-Bas) prend un but dès les premières  minutes. Il y a de quoi être abattu. Mais même comme cela, l'équipe a bien  joué, elle s'est battue, elle s'est créé des opportunités.

Cette génération n'a  pas à être marquée. Elle va rester marquée par le résultat des sept buts.  Mais elle va aussi être marquée comme une génération qui a commencé une étape  pour le Mondial-2018 avec un classement parmi les quatre meilleures du monde.» 

Les adeptes du changement apprécieront…

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.