Des responsables du gouvernement polonais ont mis en garde mardi qu'une quatrième vague de COVID-19 restait possible malgré la progression du taux de vaccination.
Dans des interviews séparées auprès de médias polonais, le ministre de la Santé, Adam Niedzielski, et le porte-parole du gouvernement, Piotr Muller, ont tous deux déclaré que de nouvelles mutations pourraient provoquer une nouvelle vague de la pandémie, bien que la société polonaise soit proche d'avoir atteint l'immunité collective.
S'exprimant sur les ondes de la Radio polonaise, M. Niedzielski a déclaré que son ministère se préparait à l'éventualité d'une nouvelle épidémie à l'automne, même si la probabilité ne semble pas très élevée. "Toutefois, nous devons nous préparer logistiquement", a-t-il dit.
Les préparatifs en question comprendraient la réservation de capacités hospitalières pour le cas d'une nouvelle recrudescence de la COVID-19, ou encore la préparation de laboratoires pour tester autant de génomes différents du coronavirus que possible aussi rapidement que possible en vue d'identifier les nouvelles mutations.
Dans une interview accord ée à la chaîne de télévision Polsat TV le même jour, M. Muller a fait remarquer que les taux de vaccination n'étaient pas assez élevés pour empêcher la propagation d'une nouvelle mutation qui serait plus résistante aux vaccins actuels, "toutefois les chiffres du mois de juin restent plus élevés que ce que nous avions estimé auparavant", a-t-il ajouté.
M. Niedzielski a déclaré que La Pologne qui compte 38 millions d'habitants s'approche du niveau de l'immunité collective, un terme qui désigne le moment où la proportion de la population immunisée au virus est assez grande pour empêcher sa propagation.
Selon les statistiques du ministère de la Santé, la Pologne a administré au moins 24,4 millions de doses de vaccin contre le nouveau coronavirus, 9,7 millions de Polonais ayant été pleinement vaccinés.
