
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Mass a appelé, mercredi au retrait des forces étrangères de Libye, peu avant la tenue de la conférence de "Berlin 2" destinée à instaurer la sécurité et la stabilité dans ce pays, ont rapporté des médias libyens.
"Les mercenaires et les forces étrangères doivent quitter la Libye", a déclaré M. Mass lors d'une conférence de presse commune à Berlin avec son homologue américain, Antony Blinken.
Le chef de la diplomatie allemande a, en outre, demandé "d'unifier les institutions militaires en Libye", assurant qu'il s'agit de "notre priorité absolue".
A cet effet, M. Mass a souligné "le rôle important que jouent les Etat Unis dans le dossier libyen".
Selon lui, "il existe aujourd'hui une opportunité d'aider la Libye à progresser, ce qui n'était pas possible par le passé".
Outre le retrait des forces étrangères, le ministre allemand des affaires étrangères a insisté sur la nécessité de "la tenue des élections générales, le 24 décembre prochain" comme prévue en Libye.
Dans ce contexte, M. Mass a exprimé sa volonté de coopérer avec le gou vernement libyen et les Nations Unies en vue de concrétiser cet objectif, selon des propos rapportés par l'agence de presse allemande.
Selon la même source, Heiko Mass a rappelé "qu'il y a seulement deux ans, la Libye était menacée de plonger dans un cycle de chaos et de violence", relevant que depuis, "des progrès tangibles ont été réalisés grâce à la persévérance et à une coopération étroite avec l'ONU".
Il cite notamment, "le cessez-le-feu en vigueur depuis octobre dernier et la formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale", ce qui donne au libyens, "une raison d'espérer".
La Conférence de Berlin 2 à laquelle participeront mercredi les MAE des pays ayant déjà pris part à la Conférence de Berlin 1 en janvier 2020 et pour la première fois les nouveaux dirigeants libyens, débattra de plusieurs thèmes importants à l'instar du retrait des mercenaires étrangers, la réunification de l'institution militaire libyenne, les élections générales du 24 décembre et l'évaluation du processus politique en cours.