Le secrétariat national au complet conduit par M. Zane, président a tenu une conférence de presse dans les bureaux de DK News. Il s'agissait d'informer des résultats du congrès qui a été une mise en conformité de l'organisation avec la nouvelle loi sur les associations.
Ce congrès s'est conclu par un secrétariat de 15 membres et un conseil national de 70 conseillers.
Le plus important est la résolution de l'Union des ingénieurs agronomes de contribuer scientifiquement aux débats sur l'agriculture, en s'inscrivant en organisation professionnelle, scientifique,technique et économique qui n'a pas de revendications politiques ou syndicales. "Sa volonté est de devenir le centre nerveux de la réflexion, la concertation, les débats, les propositions et l’expertise en matière agronomique.
Un forum de l'entreprise agricole est évoqué..
"Où va l’agriculture algérienne?" est la réflexion de l'enquête confiée à un groupe d'experts , présidé par M. Serraï. L'horizon est à 2025. Un délai proche qui signifie l'urgence à apporter des éléments concrets et scientifiques pour les décideurs.Il est prévu chaque année, une convention des agronomes qui débattrait des problèmes des filières : lait, viandes, céréales et cultures maraîchères.
L’agro-industrie, l'aquaculture, les assurances agricoles ainsi que la protection végétale seront au programme des débats.
A l'international, l'UNA fera partie de l'Union des agronomes arabes, de l'UMA, l'Algérie serait l'hôte d'une conférence internationale sur l'aquaculture.
L'équation
La fièvre d'agir et de se faire entendre des membres de l'exécutif de l'UNA est de répondre à la question:
Quelle agriculture pour nourrir 38 millions d'habitants?
Il ne s'agit pas de reprendre des programmes, des projets , de tout rejeter ou d'accepter n'importe quoi. Il faut faire des bilans de ce qui a été entrepris et savoir quels sont les points forts sur lesquels s'appuyer et les points faibles, les déviations qu'il faut éradiquer, sachant que la surface agricole utile n’est pas extensible !
Aussi bétonner sans cesse des terres agricoles est préoccupant, de même que l’agriculture dite de conservation n’est pas assez connue…
Le mode d’exploitation des terres est arrivé sur le tapis après l’évocation des échecs qu’a connus l’agriculture algérienne : faut-il une exploitation de type capitaliste qui suppose la mobilisation du capital et des techniques « car la rentabilité d’une exploitation est possible à partir de 50hectares, seuil à partir duquel l’investissement économique est appuyé par les techniques et la mécanisation».
L’UNA croise les doigts pour que sa voix soit entendue en amont et en aval des projets en rapport avec la terre et la sécurité alimentaire.
